Nature Tropicale Ong a organisé du mercredi 05 juillet au jeudi 06 juillet 2023, une formation pour le renforcement des capacités techniques et matériels des éco-gardes et pêcheurs pour la sauvegarde communautaire des espèces menacées au Bénin (tortues marines, baleines, dauphins, lamantins d\’Afrique et des poissons). La première journée de la formation était réservée à une trentaine d\’éco-gardes des villes comme Abomey-Calavi, Cotonou, Sèmè-Kpodji, Ouidah. Et la dernière journée, était consacrée aux 30 éco-gardes de Grand-Popo.
De quoi s\'agit-il concrètement ?
Comment retrouver les œufs ? Prendre les rudiments nécessaires pour la collecte des œufs ? Comment baguer les tortues avant de les relâcher en mer ? Comment libérer les tortues ? Voilà les problématiques majeures auxquelles les éco-gardes et pêcheurs qui ont pris part à la formation pourront résoudre, afin de protéger efficacement les espèces menacées. Il s\’agissait d\’une occasion \ »pour leurs remettre des fiches d\’identification, des fiches de patrouille. Ce sont ces différentes fiches qui doivent leurs permettre de collecter les informations nécessaires, afin de capitaliser à la fin de la saison de la ponte des tortues marines\ », a précisé Marie DJÈGUÈ née Dossou BODJRENOU, la chargée de programme tortues marines à Nature Tropicale Ong. C\’était le moment propice, \ »pour leurs remettre le matériel qu\’ils vont utiliser pour baguer les tortues. Il s\’agit entre autres des bagues, des pinces, les torches, les imperméables et tout ce dont ils ont besoin pour mieux faire la patrouille\ », a-t-elle ajouté.
Impressions des touristes
\ »J\’étais ici, il y\’a 17 ans. J\’étais une ancienne du corps de la paix au USA et j\’ai travaillé avec Nature Tropicale Ong. J\’étais même témoin de la toute première édition des Journées nationales des tortues marines à Grand-Popo. Aujourd\’hui, je suis venue avec ma famille pour libérer bébés tortues. Et c\’est une grande expérience\ », a mentionné une américaine venue pour la circonstance.
\ »Je vis au États-Unis depuis 17 ans. C\’est une occasion pour moi et ma famille, car il faut dire que ma femme était éco-gardes pour Nature Tropicale Ong en 2005. C\’est vraiment une opportunité pour nous de revoir tout ceci à nouveau. C\’est un grand boulot, surtout aujourd\’hui nous sommes en train de donner une indépendance à d\’autres vies terrestres (les tortues marines) qui contribuent beaucoup à notre éco-tourimse. Et sans les tortues marines, notre écosystème n\’est pas complet. Il faut encourager tout ce que fait Nature Tropicale Ong\ » a martelé Gaston SOSSOUGBO.
Alain Kolawolé ALAFAÏ