La bataille des inutiles
Principe 1 : face des farces
- Toute beauté est une baignade de laideur en mode de vie d’un complexe de masques.
Principe 2 : le soleil au zénith réchauffe et brûle
- Tout ce qui est bien c’est la plus belle des fleurs resplendissantes de simplicité, de sincérité et jamais dans l’orgueil et la démesure.
Principe 3 : ce qui te satisfait dans la sobriété est ton vrai bonheur
- Le bonheur c’est le plaisir de tout ce que la Nature et les gueules de loups synthétisent pour parvenir à t’arracher le sourire et le rire dans toutes les ondulations des amertumes de la vie avec une senteur qui procure joie et espérance dans ses insolites solitudes où la solitude fait vaciller la solidarité. Tout est mélodieux et mélancolique en l’homme. C’est la meilleure connaissance de soi à garder jalousement jusqu’à la fin du printemps.
Et c’est quoi le succès si ce n’est qu’une parure de vanité maquillée avec la descente des escaliers. Attention aux faux pas dans ces paliers enchaînés, parfois endiablés !
Si dans ton jardin, fleurit déjà ce qui est bien en toi, sois sûr et même certain que tes fleurs produiront de bons fruits. Chacun, avec ses préférences du goût, produit ce qui le régénère.
Que ta beauté soit l’essui-pieds de tout ce qu’il y a de merveilleux en toi le mortel dans sa compostière sous les tirs croisés et dévastateurs de ces méchants microbes qui te dévorent comme un repas appétissant : la bienveillance et la bonté. C’est le vrai nom de l’homme, sa seule signature valable; et tout le reste n’est-il pas inutile avec tous ces faux jardins secrets avec la chute des greffons ?
Je ris de tout quand j’arrête de pleurer de tout face au coucher du soleil. Quand le miel s’épuise, les mouches s’en iront à leur tour. Tout est éphémère même dans la durée qui n’est qu’une succession de temps courts invisibles. Le Maître des temps est un insondable régulateur. Heureusement !
Garde ton orgueil et respecte l’autre que je suis.
L’amour est le meilleur parfum sans lequel l’homme vivrait sans fraîcheur mais dans la froideur et sans chaleur mais dans la surchauffe.
Tout est faux mais vraiment faux dès l’instant d’après par l’alternance de la paix et de la violence. La traîtrise, il faut y penser pour panser les plaies puantes de chaque trahison de tes alliés. Qui t’a vu nu, te verra toujours nu quels que soient les nouveaux masques empilés
La quiétude sécurise quand le pain et l’honnêteté sont là. Cette tranquillité n’a pas de prix même avec toute ta fortune, tu ne pourras pas l’acquérir, peut-être le pain. La tranquillité est la plus trompeuse des états d’esprit de l’homme. Faisons néanmoins la paix car rien ne la remplace.
Est beau tout ce qui est simple en définitive mais le scorpion n’a pas besoin de permission pour piquer.
Simon-Narcisse TOMETY