Les responsables du parti Les Démocrates sont montés au créneau pour donner leur point de vue sur le dossier du coup d’Etat déjoué, impliquant Olivier BOKO, homme d’affaires et Oswald HOMEKY, ancien ministre des sports. C’était dans l’après-midi de ce jeudi 03 octobre 2024, au siège dudit parti.
« Au regard de cette situation encore entourée de mystère, le parti les Démocrates affirme son attachement inébranlable aux valeurs d’Etat de droit, de démocratie et de respect des droits humains, consacrées par l’historique conférence nationale de février 1990″, tels son les propos liminaire de l’honorable Guy Dossou MITOKPÈ, secrétaire national à la communication du parti, dès sa prise de parole.
Il poursuit en disant: « En droite ligne de ces valeurs, le parti est attaché au principe de dévolution du pouvoir politique, par l’organisation d’élections inclusives, transparentes et crédibles », a-t-il précisé.
Et l’appel du parti aux forces armées béninoises est claire et simple, « se déconnecter de la vie politique, en vue de respecter scrupuleusement l’engagement pris à la conférence nationale. Et, de s’en tenir à leur mission régalienne, de défense de l’intégrité du territoire national », a-t-il fait savoir.
Néanmoins, « le parti Les Démocrates dénonce un flou artistique et la confusion qui entourent la gestion du dossier. Et cette énième affaire, dénoncée par le gouvernement et ses soutiens, révèle la crise politique profonde dans laquelle se retrouve notre pays, depuis l’avènement de ce régime », a décortiqué l’orateur.
Cependant, c’est dans le souci d’obtenir, un climat politique apaisé que, « le parti Les Démocrates rappelle sa demande d’un dialogue politique inclusif, avant l’organisation des élections générales de 2026 », a-t-il mentionné.
Et pour y arriver, le parti invite le président Patrice TALON à, « renouer avec les valeurs démocratiques, éviter les coup d’Etat institutionnels, recourir au dialogue politique national inclusif. Et, invite le peuple, à ne pas se laisser distraire par un gouvernement en déclin », a-t-il conclu.
Alain Kolawolé ALAFAÏ