La culture a pour point de départ le peuple en tant que créateur de lui-même et transformateur de son milieu. La culture, dans son sens plus large, permet aux hommes d’ordonner leur vie. Elle est vision de l’homme et du monde, et par là, elle est système de pensées, de philosophies, de sciences, de croyances, arts et langues.
Elle est également action de l’homme sur lui-même et sur le monde pour le transformer.
La culture est essentiellement dynamique, c’est à dire, à la fois enracinée dans le peuple et tournée vers l’avenir.
La culture africaine est fortement influencée par l’histoire des tribus ou par les évènements qui font partie intégrante de son passé.
Le continent africain a développé une identité qui lui est propre, avec des croyances et des traditions très ancrées provenant souvent de tribus ancestrales, de faits historiques ou de traditions transmises au fil des générations.
Une culture imposée a enfanté un type d’intellectuel africain dépaysé au sein de ses réalités nationales du fait de sa dépersonnalisation et de son aliénation.
Il y a nécessité d’un retour ou d’un recours aux sources de nos valeurs, non pour nous y enfermer, mais plutôt pour opérer un inventaire critique, afin d’éliminer les éléments devenus caducs et inhibiteurs, les éléments étrangers aberrants et aliénateurs introduits par le colonialisme et le modernisme, et retenir de cet inventaire les éléments encore valables.
Ce faisant, notre action insufflera la transformation
« radicale » des esprits, sans laquelle il est impossible au peuple d’avoir raison du sous-développement économique et social, culturel mais également spirituel.
Finalement, il faut que la politique de nos pays africains en tant que vecteur de développement s’inspire et s’appuie sur nos richesses, nos valeurs culturelles et spirituelles.
Aux bonheurs rendus possibles grâce à la culture africaine.
Angelica Mireille Azonhotodé
(Juriste/ Passionnée de la culture africaine…)