61ANS D\’INDÉPENDANCE DANS LA TRISTESSE !
De mémoire de béninois, jamais notre fête de l’indépendance n’avait jamais été célébrée dans l’enceinte de la présidence transformant ainsi la fête populaire en une fête gouvernementale.
Notre pays innove tristement dans tout.
C’est une première mondiale à ma connaissance.
Avec Patrice Talon, la politique de l’exclusion déploie ses ailes un peu plus grandement à chaque fois. Le 1er Août est le jour de la célébration de notre indépendance à tous.
Je ne comprends que l’on puisse s’enfermer au sein de la présidence pour la célébrer avec certains privilégiés sans la participation de la population.
La fête de l’indépendance a toujours été une fête populaire et non restrictive.
Comment réfléchissent même nos dirigeants pour s’exposer à un tél spectacle de mauvais goût ?
Est-ce pour montrer la beauté du jardin princier qui nous a coûté 13 milliards ou quoi ?
Le peuple est privé de tout et qu’on ne me dise pas que ces invités triés sur le volet rentreraient bredouillent chez eux sans sabler le champagne et se régaler d’un repas princier .
Le discours de la veille on nous avait déjà prouvé que le mode de fonctionnement de ce gouvernement ne changerait pas.
Une série d’autosatisfactions béates concoctées avec des mensonges outrancières.
On crée des organisations ou des agences de pacotille pour faire croire aux esprits petits qu’on a pris un bon départ mais en réalité seul quelques privilégiés bénéficieront des avantages tant vantés.
On nous parle de programmes qui valorise la femme alors que Patrice Talon lui-même n’a demander ni l’aval ni l’avis de sa vice présidence avant de l’imposer au peuple.
Son gouvernement et les institutions de la république sous-ordre ont quel pourcentage de femmes en leurs seins ?
On nous vante une éducation formation-emplois mais le taux de chômage est encore à deux chiffres et les emplois disponibles sur le marchés béninois sont précaires et n’existent en majorité que sur les chantiers de constructions des routes.
La fin du chemin de croix des béninois n’est malheureusement pas pour demain.
Cette fois-ci au moins , les dispositions des couleurs de notre drapeau ont été respectées.
Demain, les privilégiés de la république s’octroieront des vacances imméritées pour dépenser de façon princière les millions grugés au peuple.
Dieu vous voit!
Peuple du Bénin, je ne saurais vous souhaiter une bonne fête dans ces circonstances .
Mi koudo Sourou (Fon).