L\’addiction aux délices et délires du pouvoir d\’État en Afrique
Le rôle de la politique, c\’est de corriger l\’instinct de conservation chez l\’homme pour le faire progresser dans l\’humanisme en vue de corriger en lui et dans ses relations aux autres la bestialité afin qu\’il soit un citoyen, entendu sujet de droit et de devoir.
Mais que constate-t-on!
On fait la politique avec des instincts et des velléités de conservation durable du pouvoir d\’État sur la base d\’une transmission dynastique planifiée.
Tous les pays qui s\’aventurent à réduire l\’espace politique à ce jeu de bassesse comportementale finissent, à force d\’exclure, sans cesse des citoyens de vraies compétitions électorales ouvertes et transparentes, par s\’éclater. Est-ce ce à quoi nous aspirons ?
J\’invite chaque politicien africain à s\’intéresser au cas du Soudan avant, pendant et après la partition qui est un vrai cas systémique de l\’horreur. Le fardeau du sang!
Je suis personnellement très inquiet de ce qu\’advient cette minable réforme bureaucratique du système partisan béninois qui n\’a ni tête, ni corps, ni queue ni perspective heureuse.
C\’est une honte pour tous ceux qui se disent hommes et femmes d\’expérience en politique. Le bilan est clair comme l\’eau du rocher.
Quand il s\’agit de mon pays, je dois critiquer, qu\’on soit ou pas en phase avec moi.
L\’argent de la corruption a aveuglé le système partisan béninois. Nous sommes sur un chemin du désastre. Continuons ainsi!
Nous sommes des orgueilleux et des irresponsables. Les Béninois sont trop vaniteux et trop gourmands.
Dégueulasse!
Professeur Simon-Narcisse TOMETY