Le parasitisme des bourgeois et la misère des pauvres
Il faut réserver aux politiciens la fête des carriéristes de la politique pour qu\’à la veille de chaque 1er mai les peuples puissent écouter la lecture des absurdités de leurs cahiers de doléances.
Les riches sont plus paresseux que les pauvres. Les pauvres travaillent pour accroître la fortune des riches, les fortunés travaillent pour appauvrir les pauvres.
Ce rapport indécent entre riches et pauvres s\’appelait esclavage, puis colonisation, ensuite néocolonialisation avec en première ligne nos propres frères et enfin le néolibéralisme, c\’est-à-dire du profit et encore du profit sans humanisation du capital humain.
Seul vaut dans ce système merdique et immoral le pouvoir de l\’argent qui instrumentalise les peuples, le pouvoir spirituel, le pouvoir militaire, le pouvoir judiciaire, le pouvoir parlementaire avec une mainmise sur la société civile, les syndicats et les médias en anéantissant les libertés démocratiques et en propageant la peur pour empêcher toute revendication et tout soulèvement populaire.
Cette confiscation solitaire de la puissance publique ne tolérant aucune contradiction et aucun dialogue s\’appelle dictature ou autoritarisme intégral.
Seuls le parasitisme et la mendicité maintiennent l\’homme dans le servage quand les paresseux vont en politique pour les gros revenus et les autres, sans être des paresseux, ont leurs forces de travail exploitées depuis des décennies pour croupir dans la pauvreté grandissante.
Le travail est un devoir pour les pauvres et l\’exploitation éhontée de l\’homme par l\’homme est un droit pour une minorité arrogante.
Allez vivre de la politique, est-ce un travail à rémunérer?
Des profiteurs de la république ne seront jamais de vrais serviteurs de leurs peuples. Les pauvres doivent se battre pour ne plus jamais remettre le pouvoir d\’État à ces gens-là qui achètent leurs voix pour se hisser au sommet de la pyramide en faisant semblant de veiller sur eux.
Les pauvres doivent élire non plus les riches mais des moins pauvres capables de les servir pour rehausser leur dignité humaine. Toute autre voie relève de la duperie et le risque de basculement dans la misère est grand.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY