Evelyne DIATTA ACCROMBESSI au sujet de \ »Bris de silence\ »: \ » Il y\’a véritablement un travail de sensibilisation qu\’elle a démarré avec son livre que j\’espère va porter ses fruits !\ »

Présente au lancement de l\’ouvrage \ »Bris de silence\ », d\’Angela KPEIDJA, Evelyne DIATTA ACCROMBESSI, fondatrice et la Cio de Éden Tv, une chaîne de divertissement présent sur le bouquet Canal+ et marraine de l\’événement, a bien laissé ses impressions après le lancement du livre. C\’était à la sortie de la cérémonie qui a tenu en haleine les invités, ce vendredi 20 août 2021 à Novotel de Cotonou.

Tout d\’abord, Angela est une amie, une parente proche de ma famille, en particulier proche de moi, quand elle m\’a demandé de l\’accompagner pour le lancement du livre, mais au préalable pour la post-face de son livre, cela m\’est apparu comme une évidence de l\’accompagner sur un sujet presqu\’orphelin sur le continent africain aujourd\’hui. Car malheureusement, pas suffisamment porté. Donc en tant que femme, en tant qu\’activiste sur les questions de violences faites aux femmes, c\’était j\’allais dire une opportunité fantastique qu\’elle m\’a donné de pouvoir poser ma voix, surtout l\’accompagner dans ce combat, a-t-elle affirmé.

Cependant, le combat sur les violences faites aux femmes, je pense qu\’il démarre, qu\’il naît tout comme \ » Brin de silence\ ». Quand, je dis qu\’il naît, c\’est pour dire que les actions de dénonciations et de sanctions ne suivent pas. Mais, j\’ai foi, et je sais que nos gouvernements sont de bonnes volontés, que nos présidents des différents pays portent du point de vue institutionnel le combat. Mais, je pense le plus important, c\’est non seulement, vraiment le combat au niveau des familles, la compréhension et l\’éducation des filles, mais aussi et surtout le combat au niveau des institutions, des entreprises. Et donc le chemin reste long. Vraiment aujourd\’hui, Angela s\’est jeté dans la bataille, mais elle n\’est pas seule. Il faut qu\’elle le sache. Je pense que les femmes et les hommes africains conscients de ce phénomène sauront la supporter, a-t-elle ajouté.

C\’est donc un combat qui est essentiel parce qu\’il concerne nos jeunes femmes qui sont l\’avenir et garantes de la communauté africaine. Je veux dire qu\’au quotidien, ces actions sont menées et restent non dénoncées. Donc, il y\’a véritablement un travail de sensibilisation qu\’elle a démarré avec son livre que j\’espère va porter ses fruits, ou enfin porte déjà ses fruits, a-t-elle conclu.

Propos recueillis par Alain Kolawolé ALAFAÏ