Invité de l\’émission \ »De vous à nous\ », de ce dimanche 22 octobre 2023, de la radio Peace Fm, l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ, puisque s\’est de lui qu\’il s\’agit a passé au peigne fin l\’actualité sociopolitique. Mais, il s\’agissait d\’abord et avant tout, des coulisses du premier congrès ordinaire du parti Les Démocrates. À ce sujet, le secrétaire à la communication, affirme que \ »beaucoup annonçaient l\’apocalypse, beaucoup annonçaient l\’émiettement du parti, beaucoup annonçaient la fin du parti. Mais, nous ressortons costauds, très forts pour les prochaines challenges\ », a-t-il précisé. Et toujours dans le même sens, il pense, qu\’ils ont vaincus les prophéties de guégurres.
En répondant à la question de savoir, si le président Éric HOUNDÉTÉ n\’a pas été frustré de voir sa place, prise par le président d\’honneur, il répond en ces termes: \ »Nous ne sommes pas dans une disposition, où il y\’a querelle entre les personnes au sein du parti. Le président Boni Yayi à tête du parti répond aux aspirations du parti. Donc, pour nous, il y\’a pas de désaveu ni de déclassement. Nous avons discuté et nous avons décidé. Et vous avez constaté la liesse populaire quand le président Boni Yayi a été annoncé comme président du parti\ », a-t-il mentionné. Et précise-t-il qu\’il n\’y avait pas eu de contestation.
Et \ »Boni Yayi, c\’est une garantie qu\’il donne non seulement à nous qui sommes au sein du parti, mais également une garantie qu\’il donne aux béninois. Président pendant 10 ans, ce monsieur n\’a pas été rejeté\ », a-t-il dit au sujet du nouveau choix du parti Les Démocrates. En renchérissant, Boni Yayi est le seul président du renouveau démocratique qui a entretenu de bon voisinage avec ses voisins. \ »C\’est le seul qui a fait 10 ans sans que jamais nos frontières ne puisse être fermées. Boni Yayi, est pour nous, ce que Nelson Mandela a été pour l\’ANC. Nous sommes plus jamais que soudés. Et nous avons décidé que ce monsieur soit notre commandant en chef\ », a-t-il ajouté.
Parlant de la gouvernance du régime de la rupture, l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ pense que le président Patrice TALON travaille pour qu\’après lui, c\’est le déluge. Sinon comment comprendre que la citation de Montesquieu soit d\’actualité au Bénin: << Il y\’a point de plus cruelle tyrannie que celle qu\’on exerce à l\’ombre des lois et avec les couleurs de la justice >>. \ »Parce qu\’on trouve des raisons pour envoyer des gens en prison, comme de cette même manière, on peut trouver des raisons avec le certificat de conformité pour balayer et empêcher les gens d\’aller à une élection\ », a-t-il expliqué. Et \ »il ne faudrait pas que les bonne dispositions de notre loi fondamentale soient utilisées comme une arme contre les opposants\ », a-t-il ajouté.
Et \ »c\’est pour finir avec ces pratiques malsaines que le parti Les Démocrates réclame un dialogue national, afin qu\’un autre président vienne faire les mêmes choses, voire pire. Il faut que les dispositions de fraude soit démantelées puis corrigées\ », a-t-il mentionné.
Et si le président Patrice TALON veut être porté en triomphe, \ »la meilleure manière d\’être porté en triomphe, c\’est de laisser un pays stable, de laisser un pays où les germes de la division ne produiront pas demain, des fruits de la déstabilisation. Il faut qu\’on s\’essaye et qu\’on trouve dans le processus électoral des normes consensuelles\ », a-t-il suggéré.
Alain Kolawolé ALAFAÏ