C\’est en la faveur d\’une conférence publique tenue ce samedi 15 avril 2023, dans l\’enceinte de la mosquée centrale de Cadjèhoun, sise à Cotonou que les membres de l\’Union islamique départementale (Uid) du littoral ont initié cette rencontre pour entretenir les siens sur les conduites à tenir pour la contribution de l\’islam dans une nation juste équitable et prospère. \ »Contribution des acteurs religieux au développement socioéconomique et politiques\ », c\’est le thème fédérateur sur lequel les échanges ont porté.
Pour le conférencier, \ »il est dit dans la constitution, le développement doit être global, temporaire, culturel et spirituel. Ce qui veut dire que l\’islam a un rôle important pour le développement de cette nation. Et ce qui convient de retenir sur le plan politique, la Sourate3, verset159 décrit correctement la gestion de la cité par le leader. Ce verset stipule << en ce qui concerne les affaires de la cité, consulte le peuple avant de prendre une décision. Et après avoir pris la décision, confie-toi à Allah, car il aime ceux qui se confie à lui >>. Ce qui veut dire que l\’islam a des choses à enseigner à nos dirigeants, c\’est-à-dire, un cœur doux\ », a mentionné HOUDOU Ali.
En ce qui concerne le développement économique, le conférencier puise ses enseignements \ »de la Torah qui est le principe fondateur du communisme, avant de chuter sur ce que dit le saint coran où Allah dit << la part du pauvre se trouve dans la poché du riche >>, ceci est la sociale-démocratie. Alors, il faut laisser ceux qui savent chercher la richesse. Et lorsqu\’ils trouvent la richesse, ils doivent savoir que le pauvre a sa part dedans. Ce qui se traduit par l\’aumône et la zakath, afin de construire une cité d\’harmonie\ », a-t-il précisé.
Pour El Hadj Ayoub MISSERITI, président de l\’Union islamique départementale du littoral (Uid), \ »cette initiative s\’inscrit dans le cadre des activités marquants les 10 derniers jours du mois de Ramadan. Elle vise à apprendre les enseignements réglementaires utiles en ce mois béni d\’Allah. Il fallait faire ressortir non seulement l\’esprit de solidarité, mais aussi de partage, également d\’entraide et surtout évoquer le seigneur afin qu\’il gracie ses fidèles. Cependant, nous avons prier pour la paix dans le pays. Pour qu\’Allah aide nos dirigeants à avoir la quiétude et le discernement nécessaire pour mieux continuer cette gestion de la nation dans la positivité\ », a-t-il conclu.
Alain Kolawolé ALAFAÏ