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Côte d’Ivoire: Pour un scrutin apaisé en 2025, « l’opposition authentique » formule 07 exigences

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𝐃𝐄𝐂𝐋𝐀𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍° 𝟎𝟏𝟒
𝐃𝐄 𝐆𝐄𝐍𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐓 𝐏𝐄𝐔𝐏𝐋𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 (𝐆𝐏𝐒)
𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐕𝐄 𝐀 𝐋𝐀 𝐕𝐈𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

  • 22 octobre 2024

À l’occasion de sa réunion du samedi 19 octobre 2024, plusieurs sujets ont retenu l’attention du Cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS) dans le cadre du volet consacré à l’analyse de l’actualité socio-politique internationale et nationale

𝐃𝐮 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐠𝐫𝐞̀𝐯𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐞𝐧 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞

Les enseignants de Côte d’Ivoire, accompagnés d’autres fonctionnaires, ont observé une grève de 72 heures (du 15 au 17 octobre 2024) pour réclamer :

1- 𝐿’𝑒𝑥𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒 𝑡𝑟𝑖𝑚𝑒𝑠𝑡𝑟𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑’𝑖𝑛𝑐𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 à 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠.

Déjà existante dans plusieurs secteurs d’emploi de la fonction publique, l’octroi de cette prime aux fonctionnaires qui n’en bénéficient pas viendra réparer une injustice salariale et mettre fin à la ségrégation de traitement entre deux catégories de fonctionnaires.

2- 𝐿’𝑖𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑖è𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 à 𝑙’𝑎𝑑𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑐𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑎 𝑐𝑟é𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑢𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑟𝑖è𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑑’𝑒𝑚𝑝𝑙𝑜𝑖𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢𝑥.

La satisfaction de cette revendication répond au besoin de mobilité et de promotion professionnelle des agents du secteur Éducation-Formation à qui il est désormais impossible de migrer vers d’autres secteurs d’emploi plus enviables parce que plus rémunérateurs.

3- 𝐿𝑒 𝑟𝑒𝑚𝑏𝑜𝑢𝑟𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑠𝑝𝑒𝑛𝑑𝑢𝑠 𝑜𝑢 𝑝𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛é𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑔𝑟ê𝑣𝑒 𝑒𝑛 2019 𝑒𝑡 2020.

Si la loi donne le droit à l’employeur de prélever les jours non travaillés en cas de grève, il faut cependant noter que les suspensions et ponctions susmentionnées l’ont été abusivement dans la plupart des cas, car ne respectant pas la règle de la proportionnalité exigée en pareille circonstance. Mieux, l’enseignement a ceci de particulier que les cours sont toujours rattrapés et les programmes scolaires achevés avant les examens à grand tirage.

4- 𝐿𝑎 𝑟𝑒𝑣𝑎𝑙𝑜𝑟𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑒𝑚𝑛𝑖𝑡é𝑠 𝑙𝑖é𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑒𝑥𝑎𝑚𝑒𝑛𝑠 à 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑡𝑖𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑖𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑑 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑎𝑚𝑒𝑛𝑠.

En effet, les taux des indemnités actuellement pratiqués, qui datent de près de vingt ans, sont obsolètes et ne tiennent pas compte de la progression vertigineuse du coût de la vie. En outre, leur paiement, après quasiment un an, démotive de plus en plus d’enseignants qui déclinent les convocations à prendre part aux examens.

5- 𝐿𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑚𝑜𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝐼𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑑𝑗𝑜𝑖𝑛𝑡𝑠 (𝐼𝐴) 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙’𝑒𝑚𝑝𝑙𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑠 𝐼𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑜𝑟𝑑𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 (𝐼𝑂).

Les premiers cités, majoritairement titulaires du Certificat d’aptitude pédagogique (CAP), équivalent au baccalauréat, méritent amplement d’être reclassés dans l’emploi supérieur d’Instituteurs ordinaires. En outre, cette revendication vise à mettre fin à l’emploi d’Instituteur adjoint (niveau BEPC) et ainsi rehausser le niveau des enseignants à recruter pour la formation de nos enfants.

Ces revendications sont légitimes en raison de la stagnation des salaires. Elles sont également justifiées par un contexte économique marqué par une inflation galopante qui détériore les conditions de vie et de travail des enseignants. Ces derniers ne sont pas de simples des transmetteurs de savoir. Ils sont les bâtisseurs des esprits de demain, formant les citoyens, les dirigeants et les acteurs essentiels du développement de notre nation. Sans leur engagement quotidien, la société perdrait ses fondements mêmes de progrès et de justice sociale.

Face à des conditions de travail précaires, avec des classes surpeuplées ou en décrépitude, un manque criant de matériels pédagogiques et l’absence de formation continue, les revendications des enseignants constituent un appel urgent à la réforme du système éducatif et à la justice sociale. Leur dévouement, face à des classes surchargées et à un manque chronique de ressources pédagogiques, témoigne de leur vocation, voire de leur passion pour l’éducation et de leur amour pour nos enfants.

L’inflation en Côte d’Ivoire a atteint 7,3 % en 2023 provoquant une augmentation généralisée des prix des biens de consommation essentiels, tels que les denrées alimentaires, le logement et le transport. Une étude récente révèle que les enseignants doivent dépenser en moyenne 15 % de plus chaque mois pour subvenir à leurs besoins essentiels par rapport à 2022.

Une augmentation significative sous forme de primes trimestrielles ou de revalorisation des salaires est essentielle pour compenser la perte de pouvoir d’achat et maintenir une qualité de vie décente. Cette mesure relève non seulement de l’équité, mais constitue aussi un impératif pour permettre aux enseignants de continuer à se consacrer pleinement à leur mission éducative.
Malgré le respect des procédures légales, le gouvernement ivoirien, comme à l’accoutumée, a jugé cette grève illégale, éludant tout dialogue constructif et recourant à des tactiques de menaces et d’intimidations. Cette attitude ne fait qu’aggraver la crise, alors qu’un dialogue sincère et honnête pourrait permettre de parvenir à un compromis mutuellement acceptable.

GPS exprime son plein soutien aux enseignants et à leurs revendications légitimes, rappelant que le droit de grève, un droit constitutionnel, doit pouvoir s’exercer sans menace ni intimidation.

GPS appelle à une solidarité nationale forte pour défendre les droits des enseignants, véritables piliers de la formation des générations futures et de la construction durable de notre nation. Le gouvernement doit comprendre que les retards dans la satisfaction de ces revendications ne sont plus acceptables. L’éducation de nos enfants ne peut plus être sacrifiée sur l’autel de l’inaction.

GPS exige une réponse immédiate et des mesures tangibles pour restaurer la dignité des enseignants et garantir l’avenir de l’éducation en Côte d’Ivoire. Une nation qui honore ses enseignants fait le choix d’investir durablement dans son avenir. L’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, c’est aussi la garantie d’une éducation de qualité pour chaque enfant et par conséquent, un développement durable et inclusif pour notre pays.

GPS exhorte le régime Ouattara à abandonner ses manœuvres dilatoires et à s’engager dans un dialogue ouvert. L’amélioration du bien-être des enseignants est essentielle à la qualité de l’éducation et donc à l’avenir de la nation.

𝐃𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐯𝐢𝐞𝐰 𝐝𝐞 𝐌. 𝐋𝐚𝐮𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐆𝐛𝐚𝐠𝐛𝐨 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝𝐞́𝐞 𝐚̀ 𝐀𝐥𝐚𝐢𝐧 𝐅𝐨𝐤𝐚

GPS a suivi avec attention l’interview récemment accordée par le Président Laurent Gbagbo au journaliste Alain Foka. Notre mouvement note avec satisfaction la détermination du Président Gbagbo à poursuivre le combat pour l’émancipation de l’Afrique en général et de la Côte d’Ivoire en particulier contre toutes les oppressions intérieures et extérieures.

Cette interview interpelle davantage l’opinion nationale et internationale sur la nécessité de penser avec sérieux le processus électoral enclenché par le début de la révision de la liste électorale le 19 octobre 2024.

Par ailleurs, GPS observe avec intérêt que le Président Gbagbo et son parti le PPA-CI sont engagés comme notre mouvement dans le combat pour l’inclusion électorale en Côte d’Ivoire, afin de permettre au peuple ivoirien, seul véritable souverain, de choisir librement ses propres dirigeants à l’élection présidentielle de 2025 et dans toutes celles qui suivront.

GPS réitère la détermination du Président Guillaume Kigbafori Soro à travailler en bonne convergence avec toutes les forces authentiques de l’opposition ivoirienne pour que triomphent la vérité, la justice et la solidarité en Côte d’Ivoire.

Enfin, pour GPS, cette interview franche, sincère et vigoureuse du Président Gbagbo confirme la nécessité collective de rompre définitivement avec les pratiques infantilisantes de la Françafrique aussi bien en Côte d’Ivoire qu’en Afrique. L’intérêt supérieur de nos peuples nous enjoint d’en finir avec les derniers vestiges des pratiques impérialistes et paternalistes surannées en Afrique.

C’est le lieu pour GPS d’inviter de nouveau toute l’opposition à s’unir pour faire barrage aux manœuvres politiciennes du RHDP et de son président tendant à exclure du processus électoral ses adversaires les plus redoutables.

𝐃𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬

Malgré les appels répétés au dialogue et à la concertation, le gouvernement a choisi de maintenir l’opération de révision de la liste électorale du 19 octobre au 10 novembre 2024, tant en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger. Cette opération vise à enrôler environ quatre (4) millions de nouveaux électeurs, à mettre à jour les informations des huit (8) millions déjà inscrits et à radier les personnes décédées ou ayant perdu leur droit de vote.

La liste électorale actuelle est largement suspectée de manipulations visant à favoriser le camp présidentiel. De nombreux cas de fraude ont été documentés par l’opposition, qui estime qu’environ 30 % du fichier électoral est corompu. Cette situation met gravement en doute l’intégrité de cette liste et menace la transparence de la prochaine élection présidentielle, dans la mesure où tout laisse à penser qu’elle a été conçue pour fausser le processus électoral au profit du pouvoir en place.

Face à cette situation préoccupante, GPS et l’ensemble de l’opposition authentique ont formulé plusieurs demandes pour garantir un processus électoral transparent, juste et apaisé :

● 𝐄𝐱𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩é𝐫𝐢𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐫é𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐬𝐭𝐞 é𝐥𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 : la durée prévue pour la révision, initialement fixée à 21 jours, est largement insuffisante et irréaliste. L’opposition demande son extension jusqu’à la mi-2025, afin de permettre une révision complète et sérieuse de ladite liste.

● 𝐀𝐮𝐝𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐬𝐭𝐞 é𝐥𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 : en plus de la révision, GPS exige un audit complet de la liste électorale actuelle, afin d’identifier et de corriger les irrégularités.

● 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞 𝐢𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐟 : GPS et l’ensemble de l’opposition appellent à l’ouverture de discussions inclusives, réunissant le gouvernement, les partis politiques et la société civile, pour trouver des solutions consensuelles. Il est vital que ce processus électoral soit discuté, validé et approuvé par toutes les parties prenantes.

● 𝐑é𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞 𝐝𝐮 𝐬𝐲𝐬𝐭è𝐦𝐞 é𝐥𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥 : le système électoral actuel, source de conflits récurrents, doit être profondément réformé, tant dans sa composition, ses prérogatives, son organisation que dans ses méthodes de travail. Cette réforme est indispensable pour restaurer la confiance des citoyens en général, des électeurs en particulier et prévenir de nouvelles crises socio-politiques.

● 𝐒𝐮𝐫𝐬𝐢𝐬 à 𝐥’𝐨𝐩é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : nous avons demandé à la Commission Électorale Indépendante (CEI) de suspendre temporairement la mise à jour de la cartographie électorale, le temps d’apporter les ajustements nécessaires réclamés par l’opposition.

● 𝐃é𝐜𝐨𝐮𝐩𝐚𝐠𝐞 é𝐥𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐭 : l’opposition appelle à un découpage électoral équitable et transparent, qui reflète fidèlement la répartition démographique du pays.

● 𝐍𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐂𝐄𝐈 : enfin, depuis plusieurs années, l’opposition réclame une CEI plus équilibrée et réellement indépendante. L’actuelle CEI, dirigée par M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a cédé à la pression du pouvoir exécutif et ne garantit plus l’impartialité requise pour une gestion transparente des élections.

Pour nous, ces revendications sont essentielles afin d’instaurer un cadre de confiance et d’assurer des élections libres, transparentes et apaisées pour la présidentielle de 2025 et les élections postérieures.

Cependant, nous constatons que face à ces demandes légitimes, le régime du RHDP se durcit. À l’approche de l’opération de révision, les arrestations arbitraires se multiplient, touchant aussi bien les acteurs politiques de l’opposition que les activistes de la société civile et les syndicats.

GPS dénonce fermement ces manœuvres d’intimidation qui visent à étouffer toute contestation et à priver le peuple ivoirien de son droit à des élections justes.

✓ 𝐀𝐩𝐩𝐞𝐥𝐬 𝐞𝐭 𝐞𝐱𝐡𝐨𝐫𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐆𝐏𝐒

GPS appelle le gouvernement à faire preuve de responsabilité et à répondre aux revendications légitimes de l’opposition en matière de révision électorale. Nous exhortons les autorités à abandonner leur attitude autoritaire et à s’engager dans un processus de réformes électorales inclusives. Le maintien de la paix sociale dépend de la tenue d’élections crédibles et transparentes.

Pour finir, GPS réaffirme son opposition à toute forme de dictature qui vise à imposer une pensée unique avec pour seul objectif la préservation coûte que coûte des intérêts d’un clan, celui du RHDP.

GPS appelle les Ivoiriens à relever le défi du courage pour refuser le chaos social, économique et politique dans lequel le régime au pouvoir nous conduit insidieusement. Il n’y a pas d’autre alternative que de faire face avec détermination au combat pour la construction d’une société plus équitable.

GPS réitère son engagement pour la justice sociale et pour le renouvellement total de la démocratie en Côte d’Ivoire, considérant que celles-ci doivent être le ferment de la fraternité et de la solidarité entre Ivoiriens.

Fait le 22 octobre 202

𝐋𝐞 𝐂𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐫𝐞𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐆é𝐧é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐏𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞𝐬 𝐒𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 (𝐆𝐏𝐒)

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