En cette veille de la rentré scolaire 2024-2025, Souleymane Faty alias Miss Démocrate fait une observation très pertinente, sur ce qui est le quotidien des femmes, de façon générale, dans les différents marchés des villes du Bénin, et particulièrement dans la ville de Cotonou. Il s’agit de la traque des commerçantes et marchands ambulants, communément appelé, vente à la sauvette.
Selon elle, « les femmes commerçantes souffrent trop, sous ce régime antisocial. Car, aujourd’hui pour faire le commerce, la plupart d’entre nous faisons des prêts à la banque. Donc, nous contractons des prêts pour démarrer nos activités. Maintenant, qu’est-ce que nous constatons dans nos marchés aujourd’hui ? Les femmes qui se promènent pour vendre, on saisit leurs bagages, on les jettent dans les caniveaux. Cela fait non seulement mal, mais c’est également inhumain », a-t-elle décrit la situation des femmes dans les marchés.
Elle poursuit en disant: « quand nous subissons de tels gestes, comment ces femmes pourront-elles rembourser les prêts contractés à la banque ? Voilà, une équation qui plonge les femmes davantage dans la précarité. On n’a pas encore fini de pleurer la mévente dans nos marchés, et voilà ce qui s’ajoute pour donner un double soucis aux femmes », a-t-elle expliqué.
Cependant, elle interpelle le gouvernement du président Patrice TALON à revoir cette politique. « Il est bien beau de construire les marchés, mais tous le monde ne peut pas immédiatement prendre une place dans ces marchés. Pour beaucoup d’entre nous, nous commençons petitement, avant de devenir de grande commerçantes. Donc, nous commençons quelque part pour devenir ce que nous désirons plus tard », a-t-elle suggéré.
En cette veille de la rentrée scolaire 2024-2025, « si, le temps est un peu compliqué pour nos époux, c’est à nous, les femmes de prendre le relais. C’est pourquoi, en cette veille de la rentrée, j’implore Allah, le très miséricordieux, à faciliter la tâche à ses nombreuses femmes qui se soucient de l’avenir de leurs enfants. Dieu, dans sa bonté, fera en sorte, qu’aucun enfant de parents démunis restent à la maison, pour manque de moyens financiers », a-t-elle adressé comme prière.
Alain Kolawolé ALAFAÏ
