Arrêté en janvier 2020, pour les violences électorales de 2019, Prudence Biaou Ayodélé FALETI et ses co-accusés viennent de purger 04 ans 08 mois, sans jugement. Et, c’est dans le souci d’être jugé et libéré de sa peine que le détenu a entamé une démarche, afin que les autorités en charge de la justice de son pays, se penchent sur son sort.
Dans sa démarche, il a ainsi écrit successivement au Garde des Sceaux, ministre de la justice et de la législation, au président de la cour constitutionnelle, au procureur de la cour de répression des infractions économiques et du Terrorisme (CRIET), au maire de la commune de Savè et à l’ambassadeur du Bénin près de la Russie. Sa démarche vise non seulement de toucher les autorités judiciaires afin qu’il soit jugé et libéré, mais aussi et également les autorités de sa commune à plaider pour sa relaxe.
Cependant, les objets de ses écrits diverses d’une autorités à une autres et d’une juridictions à une institution. Mais, le point commun reste, la « dénonciation de la violation du droit en détention et le plaidoyer pour une une relaxe« . Il dénonce des conditions de détention très difficiles tel que décrit: « en cellule d’isolement pendant pratiquement 02 ans, entravé et menotté. Pendant mon séjour dans cette cellule sans lumière et mal aérée, j’avais droit à une douche tous les 03 mois. Cette situation a gravement affecté ma santé qui avait commencé à sa détériorer sans que je reçoive les soins idoines« , a-t-il mentionné.
Il souligne que: « Mon co-accusé RADJI Latif a subit le même traitement et en est simplement mort« , a-t-il indiqué dans sa lettre. Il faut rappeler que parmi les 11 personnes arrêtées, il ne reste que 10 vivant. À savoir, OLONI Edgar, AGANI Alfred, AFOUDA Maxime, ASSOGBA Yaya, AKINDE Gilbert, BONI Alphonse, SIKA Constant, CHABI Éric, ALI DJAGBO Gervais, TIDJANI Tahibath et FALETI Biaou Ayodélé Prudence.
Sources extérieures