Pendant que les adversaires politiques étaient en congé, l’ancien président du Bénin et président du parti Les Démocrates faisait, un de ses exercices favoris, les descentes pour non seulement échanger, mais aussi discuter avec les populations et également prendre leur avis sur les prochaines joutes électorales qui s’annonce à grand pas. C’est ce périple qui a conduit Boni YAYI, puisque c’est de lui, qu’il s’agit à la cour royale de Kétou, à l’intronisation de Sa Majesté Sounon Sourou Boukoudouari Ando II de Tchaourou, et les descentes sur Kandi, Gogounou et Banikoara.
Si, Boni YAYI n’a pas réussi à céder le fauteuil présidentiel à son dauphin en 2016, l’homme de Tchaourou a bien appris la leçon et est bien encourager dans sa lancée par les erreurs et scandales d’un régime en fin de règne. C’est même pour cela que personne ne s’affole pour désigner le candidat du parti Les Démocrates. Ils sont dans la logique de maintenir le suspense et de protéger au maximum le candidat. Cependant, une chose est sûre et certaine, le candidat du parti risque de faire respecter l’alternance du pouvoir d’État, ancré dans l’esprit et les habitudes du peuple béninois.
Et, le principe du peuple béninois, le septuagénaire le sait très bien. Il scrute et négocie dans les coulisses les méandres du pouvoir d’État en 2026. Si, son groupe reste discipliné et compacte derrière lui, Boni Yayi a de forte chance de montrer aux béninois qu’il était l’éternel incompris. Wait end see.
Alain Kolawolé ALAFAÏ