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Tomety: « Une bonne stratégie se gère dans la sérénité du silence tant par la surveillance de l’environnement interne qu’externe (…) Il faut rire de toutes les inepties qui nous éloignent de la simplicité »

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Les chasseurs de gloire dans les marres de la vanité

Une bonne vision incarnée s’accompagne de spiritualité.

Une bonne stratégie se gère dans la sérénité du silence tant par la surveillance de l’environnement interne qu’externe.

Un bon stratège n’est pas un magicien ou un prophète mais un manageur des choix multiples sur la base de projections prudentes et d’hypothèses sans folie de certitude et grandeur. N’est-ce pas l’autre nom du vrai sage?

Le bon objectif se définissant sur la base de sa faisabilité, il ne se juge qu’au résultat à efficacité impactante.

La bonne efficience de l’action projetée en tout mode de gouvernance c’est la capacité à résister au gaspillage de ressources, à pratiquer sans cesse l’économie circulaire et à donner l’exemple de ne faire que ce qui est juste, utile et serviable.

  • Ce qui fortifie la dignité humaine fait la grandeur de l’acte posé.

La gloire, voilà le piège et la vulnérabilité de ceux qui courent après elle au point d’en faire une addiction et une fascination. Et à force de la poursuivre opportunément, son obsession rend inéligible car il n’existe dans le règne humain aucune gloire permanente. Tout gloire est éphémère par nature et par rayonnement, et il faut le savoir! C’est votre comportement qui fait votre gloire au quotidien, ce qui renvoie à votre état d’esprit conditionnant votre état d’âme. Toute roublardise accusant un déficit de sincérité dans l’acte promeut un vivier de charmeurs aux dents blanches, ces potentiels hypocrites et menteurs assermentés. Tout roublard a aussi ses propres traîtres.

  • En définitive, l’éloge de la gloire est comme une étoile filante; elle est aussi un fruit mûr qui se mange et se chie pour finir par être chiant d’où la gloire pourchassée relève de la vanité.

Laissez la gloire vous pourchasser par votre comportement d’où l’importance du serment, de la déontologie et de la vérité.

  • Autant votre bilan physique est une preuve de joie ou d’amertume, autant votre bilan moral et éthique reste votre meilleur allié pour laisser à l’histoire une belle ou vilaine signature de votre NOM et de votre parcours de vie.
  • Les œuvres de l’esprit sont toujours plus durables que les œuvres matérielles.

N’entre pas dans l’histoire de l’humanité qui le peut mais qui est appelé par son comportement.

Chaque fois que vous humiliez quelqu’un dans votre existence, sachez que toute humiliation est le produit toxique d’un rapport de force portant atteinte à la dignité humaine.

  • A force de multiplier les abus de pouvoir et de biens, vous ne faites pas l’histoire mais c’est l’histoire qui vous fera en vous mettant à votre vraie place au moment où on s’y attend le moins.
  • La peur de l’échec rend violents les forts du moment, l’espérance de la réussite rend forts les faibles.

Lorsque le souci de la solidarité sans la pathologie de la corruption gouverne votre vie, c’est par votre cœur qui débite l’amour pour le prochain que ça se sait.

  • Tu ne seras fort que par la conscience de ta vulnérabilité et tu ne seras faible que par ton excès d’assurance de ton invincibilité.

Les hommes ne découvrent la profondeur de leur naïveté que le jour où tout bascule dans le déclin et c’est ainsi que la loi de la Nature finit par conclure tout projet fondé sur les abus et le snobisme.

  • Plus tu es fiable, plus les gens à faible quotient de crédibilité s’en prendront à toi car ils n’ont pas l’intelligence de la différence et de l’interaction positive ou la synergie.

Allez rechercher dans les tombes ce qui différencie les hommes. Sur pieds, la bataille des égos et des orgueils, mais pourquoi sommes-nous incapables de poursuivre cette bataille quand nous devenons tous de l’humus?

  • Que l’humanisme soit notre idéologie commune de la naissance à la mort. Tout le reste de nos comportements relève de l’immoralité, de l’immaturité et de l’impertinence.

Chacun a ses propres prisons et la haine est la pire des prisons car nos apparences joyeuses et luxuriantes cachent nos perturbations et insomnies.

  • Chaque fois que vous privez injustement quelqu’un de sa liberté, c’est aussi votre propre champ de liberté que vous restreignez sans le savoir, la droiture étant un acte de foi dans l’hommage rendu à l’Eternel, le Tout puissant.

A force de ne voir que des ennemis qui ne veulent pas de nos réussites, nous sommes obligés de manger au quotidien les fruits défendus en commettant des abus en série.

A quoi sert le succès si c’est pour être prisonniers des conséquences de nos abus et actes manqués?

Le succès dans la démesure est inutile car c’est de l’insuccès mais les flatteurs ne le diront jamais du fait de leurs profits.

  • Vos ennemis sont vos vrais amis, vos amis sont vos vrais ennemis surtout quand le fondement de l’amitié est le profit matériel, en somme, les actes gratifiants.

C’est quoi le succès en fait?
C’est quoi la gloire qui nous hante en définitive?

Il est inutile de vivre toute sa vie sur la défensive.

Il faut rire de toutes les inepties qui nous éloignent de la simplicité.

Simon-Narcisse TOMETY

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