Entreprendre dans la quiétude, la cohésion sociale et la paix, c’est l’objectif principal de cet atelier de sensibilisation sur la désinformation co-organisé par le groupe entrepreneuriat de l’université d’Abomey-Calavi et l’Ong Reveil d’Afrique. C’était devant des responsables de l’agence nationale pour l’emploi, les membres du goupe entrepreneuriat, les étudiants et des participants, ce vendredi 26 juillet 2024 à l’amphithéâtre Houndégbé sis à l’université d’Abomey-Calavi.
C’est environ 300 jeunes qui ont pris part cet important rendez-vous d’échange et de partage sur l’éducation à la citoyenneté. Des étudiants, des jeunes entrepreneurs, des blogueurs, des journalistes et des influenceurs étaient outillés sur les astuces pour gérer les informations pour éviter le chao.
Présent à cet atelier, Marcel AFFOUDA, directeur de l’entrepreneuriat et de l’emploi indépendant à l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe) qui suit les jeunes du groupe entrepreneuriat de l’université d’Abomey-Calavi pendant près de 05 ans, pense que, « si des jeunes sont conscients des problèmes qui sont les leurs et qui s’organisent, nous avons l’obligation de les accompagner, puisque c’est notre rôle et un devoir pour les aînés. C’est pourquoi nous sommes à leur cotés, chaque fois qu’ils nous sollicitent », a-t-il mentionné. Il poursuit en ces termes: << l’entrepreneuriat n’est ni une mode, encore moins un jeu. Les jeunes doivent prendre conscience des opportunités qu’offre l’entrepreneuriat. C’est certes difficile dans les débuts, mais avec la passion, la conviction et l’engagement, on brise toutes les barrières >>, a-t-il prodigué aux jeunes.
En ce qui concerne la communication principale sur la gestion de l’information pour éviter le Chao, elle a été animée par Mathieu ACCROMBESSI, président de l’Ong Reveil d’Afrique. Pour lui, « la paix et l’entrepreneuriat vont de paire. Car, on ne peut pas entreprendre en période de trouble. Et la désinformation est un poison pour la paix« , a-t-il expliqué. « Cet atelier peut servir de formation et d’acquis pour ces jeunes. Ils sont sans ambage des ambassadeurs de la paix. Par conséquent, tout message de violence, tout message qui peux pertuber la quiétude et troubler l’ordre public doit être bannis des habitudes des étudiants. Ils ne doivent pas écouter les gens qui sont là, pour créer des troubles à l’ordre public« , a-t-il ajouté.
« C’est vrai qu’ils sont dans le domaine de l’entrepreneuriat, mais ils doivent comprendre qu’il n’y a pas d’entrepreneuriat sans la paix. La paix est primordial et doit être inculqué dans les habitudes », a-t-il suggéré.
« La paix n’est pas un vain mot, c’est un comportement« , qu’il faut apprendre dans les habitudes quotidiennes et l’Ong Reveil d’Afrique en a fait son cheval de bataille. Il s’engage à restaurer une citoyenneté digne du nom à la jeunesse béninoise.
Alain Kolawolé ALAFAÏ