La politique entre la science et l’état de jungle : cheminement pour la vraie politique
La politique est un champ de bataille des idées et non la guerre de destruction de la dignité humaine.
La politique n’est pas du terrorisme par l’insémination de la terreur.
- Beaucoup oublient que la politique vise la mise en œuvre de politiques publiques et n’est public que ce qui fait l’intérêt général et le bonheur du peuple.
- N’est politique que ce qui polit la cité par les bonnes mœurs pour combattre tout ce qui pollue la cité, vicie les rapports humains en perturbant le salut collectif.
La politique est enfin de la prospective afin de se projeter en se basant sur le passé et le présent comme les socles spatio-temporels sur lesquels repose la dimension spirituelle du développement appelée la stratégie politique à ne pas confondre avec la roublardise politicienne ou filouterie politicienne. Ce qui fait la force d’une stratégie politique, c’est la continuité historique.
Et quand il s’agit de la continuité de la présence marquée de l’Etat par la délivrance en permanence d’une offre de services publics, on parle de continuité de l’Etat d’où l’importance des archives dans le fonctionnement de l’Etat.
- Quand la politique publique ne répond plus cette exigence de continuité historique et de continuité de l’Etat, on parle d’Etat failli qui traduit l’impuissance de l’Etat comme au Soudan, en RDC, au Thad.
- C’est l’efficacité des institutions et des administrations publiques qui posent des problèmes de performance. Ce qui appelle plusieurs techniques d’exploration relevant de la santé organisationnelle sur la base du Modèle Intégré d’organisation (MIO), de l’Analyse d’Impact de la Réglementation (AIR) et Diagnostic Institutionnel et de Renforcement Organisationnel (DIRO).
Ce travail de diagnostic ne doit jamais être confié à des apprentis sorciers qui n’ont pas un savoir-faire avéré en modélisation institutionnelle et de thérapie de changement avec la prise en compte de la géopolitique de l’institution et du territoire entendue le pouvoir d’influence et l’attractivité.
- La politique qui oublie l’image et l’héritage dans la gouvernance publique est vouée à l’échec.
- La politique publique conçue, mise en œuvre et évaluée sans des espaces de dialogue avec les populations, c’est une politique qui n’a rien de publique, alors on parle de politique autocratique ou de politique messianique. C’est le propres des néolibéraux radicaux qui ont une conception concentrationnaire et militariste du pouvoir d’État.
Simon-Narcisse TOMETY