C’est, après la réunion des 09 pays concernés par le projet Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique (Pidacc) dans le bassin du Niger que la partie béninoise tient sa revue à mi-parcours pour évaluer, statuer sur les avancées du projet, sur ce qui reste à réaliser et pourquoi pas prolonger le projet d’un an, voire de deux ans. Cette revue se tient en présence des bénéficiaires, des ministères sectoriels concernés, l’unité de coordination du programme et le partenaire technique et financier qui est la banque africaine de développement, du 1er au 05 juillet 2024 à Cotonou.
Lancé au Bénin en décembre 2019, le Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique (Pidacc) doit normalement prendre fin en décembre 2025. « Mais au regard du temps écoulé et des activités qui restent, il est question de voir si, on peut prolonger le projet d’un an voire de deux ans. Et la tendance au niveau des 09 pays concernés par le projet du Bassin du Niger, est pour la prolongation », a-t-il confié Adamou WOROU WARA, Coordonnateur pays du p
Programme intégré du développement et adaptation aux changements climatiques (Pidacc/Bn). Car, selon lui, « les ouvrages qui ont commencé ne pourront pas finir avant la fin du programme. Pourtant, il est impératif de réaliser ces infrastructures pour les bénéficiaires. Et, cet atelier s’inscrit dans cette logique », a-t-il indiqué.
Cependant il faut préciser que Pidacc vient remplacer le Programme de lutte contre l’ensablement du fleuve Niger (Plse) couvrait que 03 pays. Les résultats ont montré qu’il fallait l’étendre sur tous les pays qui partagent le fleuve Niger. C’est ainsi que le Pidacc est né et s’étend sur 09 pays. Il s’agit entre autres, du Bénin, du Burkina-Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry, le Niger, le Nigeria et le Tchad. En ce qui concerne la partie béninoise, 03 départements sont concernés répartis dans 13 communes. Dans l’Atacora, ce sont Kérou, Kouandé et Péhunco. Dans le Borgou, ce sont Kalalé, Nikki, Sinendé et Bembèrèkè. Dans l’Alibori, ce sont Malanville, Banikoara, Kandi, Ségbana, Karimama et Gogounou.
« C’est un projet qui concours avec ses études, sous-projets et réalisations à l’accompagnement et devrait permettre aux populations d’être résilientes face aux effets du changement climatique, car le projet intervient dans des secteurs comme l’eau, l’environnement et l’agriculture« , a-t-il conclu.
Alain Kolawolé ALAFAÏ