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Guy MITOKPÈ: \ »Nous ne sommes pas une opposition radicale (…) Quand on est vrai et sincère, quand on parle ça fait mal (…) On refuse qu\’on nous peint en noir, nous ne sommes pas des diables\ »

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He Guy Dossou MITOKPÈ, secrétaire à communication du parti Les Démocrates

Reçu, ce mardi 13 février 2024, sur Fraternité Fm, l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ puisque c\’est de lui qu\’il s\’agit, a non seulement appelé au dialogue, mais aussi a fait une mise au point, sur les attributs qu\’on colle au parti Les Démocrates, il a également appelé à la libération des détenus politiques, mais aussi au retour des exilés. Il pense qu\’il faut arrêter la manipulation. Car, \ »Lorsque que le 1er responsable du pays échange avec la presse, et nous ne croyons pas en un seul mot, de tout ce qu\’il a prononcé, c\’est qu\’il y\’a problème. Nous n\’avons pas de problème contre sa personne, mais c\’est parce que durant 08 ans, il a montré que sa parole n\’était pas digne de confiance. Parce que nous sommes dans une dynamique où le chef de l\’Etat dit qu\’il n\’en veut pas, et dans le même temps, ces 02 blocs disent que nous on veut et on le fera. Pourtant, nous savons qu\’ils se parlent entre-eux. Ceux que je vois là, ont quel courage de contexter le président Patrice TALON ? Lequel d\’entre-eux peut dire non, quand le président dit oui. Où quand le président dit non, eux ils peuvent dire oui?\ », a-t-il expliqué.

C\’est mettre fin à tous ces manipulation, \ »qu\’il est impératif que nous allons au dialogue. Et la position du parti Les Démocrates est clair et sans ambiguïté, nous disons qu\’à moins de 02 ans des élections générales, il ne devrait pas avoir de révision constitutionnelle\ », a-t-il clarifié. Cependant, il refuse qu\’on taxe son parti d\’opposition radicale. \ »Nous ne sommes pas une opposition radicale. Nous sommes vrais et sincères. Quand tu es vrai et sincère, quand on parle, ça fait mal. Nous avons décidé de défendre un principe. Nous avons décidé de prendre fait et cause pour la démocratie, pour l\’indépendance des institutions, pour plus de justice, pour plus de développement. C\’est une option et un choix que nous avons fait. Alors la question de radicalité et de la forme, ça dépend de celui qui la reçoit\ », a-t-il précisé. Cependant, \ »on refuse qu\’on nous peint en noir, nous ne sommes pas des diables. Nous ne seront jamais des va-t-en-guerre. Aujourd\’hui, nous avons la minorité de blocage, en ce qui concerne la révision de la constitution. Ce qui nous permet de donner notre point de vue sur la question. Et nous pensons qu\’il faut tout faire pour que les choses puissent se dérouler comme dans le passé, où les élections étaient des moments de fête\ », a-t-il rassuré les populations.

Et pour que les élections soient des moments de fête dans le pays, \ »nous demandons la libération de Reckya MADOUGOU, Joël AÏVO, du jeune Thibault OGOU et tous les étudiants détenus en prison. C\’est aussi l\’occasion pour que nos compatriotes qui sont hors de nos frontières puissent rentrer. Je fais allusion au camarade Valentin DJENONTIN-AGOUSSOU, Komi KOUTCHE, Léhady Vinagnon SOGLO, Amissétou AFFO-DJOBO, CODJO Simplice, le président Sébastien AJAVON et bien d\’autres. Nous voulons la paix et la liberté. Et que ces élections générales soient des moments de fête dans notre pays\ », a-t-il suggéré.

Alain Kolawolé ALAFAÏ

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