Reçu ce mardi 13 février 2024, sur Fraternité Fm, l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ passe au peigne fin l\’actualité sociopolitique du Bénin. Et en ce qui concerne la dernière sortie du chef de l’Etat avec les professionnels des médias, l\’ancien pensionnaire de l\’assemblée nationale, 7ème législature pense retenir 03 leçons. \ »Je l\’ai pas pas trouvé sincère avec la presse, parce que, quand il clignote à gauche, alors qu\’il souhaiterait aller à droite. Et on l\’a jamais vu, aussi présent dans les médias durant 07 ans, que ces jours-ci\ », a-t-il souligné cet aspect.
Pour l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ, \ »le président Patrice TALON est en train de distiller dans l\’opinion, qu\’il ne serait pas responsable, pour ce qui pourrait arriver à notre constitution. Et les faits corroborent qu\’il n\’est pas sincère\ », a-t-il mentionné. Cependant, 03 faits qui l\’incriminent, \ »il ne souhaiterait pas qu\’une seule virgule soit révisée de la constitution, pourtant il est l\’instigateur. Ensuite l\’UPR et le BR ont fait comme service après vente. Eux, ils disent qu\’ils souhaiteraient le faire. Pour finir, il y avait une sorte de chantage, de menace et de mise en garde à l\’endroit des parlementaires, d\’abord sur les députés qui soutiennent ses actions puis, sur les députés du parti Les Démocrates\ », a-t-il décliné. \ »cette conférence de presse à été faite pour décliner toutes responsabilités, alors qu\’il est l\’instigateur. Dans un tel contexte, le parti ne peut pas sa caution à une telle initiative\ », a-t-il précisé.
Néanmoins, il a opiné sur plusieurs aspects et éléments, qui montrent qu\’il faut douter de la parole du président de la république. Car, \ »il y\’a un certains nombres de faits qui montrent clairement qu\’entre les propos tenus par le chef de l\’Etat et les actes qu\’il mènent, il y\’a un décalage assez énorme\ », a-t-il fait savoir. Et il dénonce un aspect aussi pertinent, \ »celui qui dirige notre pays aujourd\’hui, a un impact, une influence et une autorité sur la quasi-totalité des institutions de la république. C\’est pourquoi, en pleine élection des maires, on interrompt le processus. Et on fait retourner les députés à l\’assemblée nationale pour changer les règles du jeu au cours du jeu\ », a-t-il expliqué. C\’est pourquoi, il est conscient que ces députés soutenant les actions du chef de l’Etat ne peuvent rien faire sans son consentement.
\ »Et partout, où le président de la république s\’est comporté comme l\’Alpha et l\’oméga, cela ne s’est pas bien terminé. Et c\’est pourquoi, le parti Les Démocrates réclame le dialogue national, qui est la seule porte d\’issue. Et quand vous dites que nous prêtons des intentions ou nous ne croyons pas au chef de l’Etat, c\’est parce qu\’en amont, il y\’avait eu des antécédents. Et pour solder ces antécédents, il faudrait qu\’on qu\’assaye, qu\’on se parle, qu\’on accorde sur des thèmes pour qu\’on trouve des Conventions. Et lorsqu\’on trouve un consensus ou une convention autour d\’une question, cela nourrit la confiance\ », a-t-il décliné.
Alain Kolawolé ALAFAÏ