Lors de l\’opération dénommée 3R, c\’est-à-dire Remerciement, remobilisation et réconciliation avec les militants à la base du département du Couffo en général, et celui de Dogbo en particulier, Nourénou ATCHADÉ, 2èm vice-président du parti Les Démocrates est revenu sur historique des lois votées avant 2016, puis comment les lois sont votées sous les tropiques de la rupture ensuite, comment on dilapide les ressources de l\’Etat et donne l\’indication à suivre pour renverser les tendances en 2026.
Pour Nourénou ATCHADÉ, \ »dans le passé, les lois qu\’on votaient, elles étaient unanimes. On faisait des séminaires et des ateliers. On associait tout le monde (la société civile et les magistrats). Mais, depuis 2016, avec l\’arrivée du président Patrice TALON, ils s\’enferment dans leurs bureaux. Ils produisent des lois pour exclure économiquement, pour exclure politiquement et pour exclure socialement. Dans quel pays sommes-nous ? Comme si les 10 ans ne vont jamais finir. Maintenant, c\’est fini. Donc, chers parents, nous allons corriger la constitution, mais après 2026\ », a-t-il mentionné.
En effet, \ »au moment, où ils prenaient ces lois, on était encore dans l\’opposition comme aujourd\’hui d\’ailleurs. On criait, les lois sont mauvaises, les lois sont crisogènes. Ce sont des lois d\’exclusion. Ils étaient forts, ils nous ignoraient. Ils passaient leur chemin. Ils ont fini d\’éditer leurs lois. Aujourd\’hui, ça les rattrapent. Nous sommes bloqués, ils sont bloqués. Ils étaient à la commission des lois, ils ont sauté. Ils sont allés au ministère de la justice. Ils ont encore sauté, ils sont allés à la cour constitutionnelle. Ils ont fait passer toutes leurs lois pour exclure, pour mettre en prison, pour renvoyer en exil. Aujourd\’hui, ils sont bloqués. Les lois sont inapplicables, des lois qui se contredisent, des lois qui n\’ont aucun sens. Pourtant on leur disait qu\’on n\’est jamais intelligent tout seul, c\’est ensemble qu\’on est intelligent,\ » a-t-il décliné.
\ »Maintenant, ils disent qu\’ils vont nous donner 02 ans de bonus. Est-ce qu\’on leurs a demandé ça ? Non! On avait demandé un dialogue, ils ont dit non, ils ne veulent pas le dialogue. Mais, ils appellent à un Atchapodji. Est-ce que le Bénin a besoin d\’un Atchapodji ? Non ! Nous avons besoin de dialogue, Atchapodji ne ne concerne pas. Cela ne concerne pas les béninois. Ce qui nous concerne, c\’est le dialogue, le vivre ensemble\ », a-t-il fustigé les rupturiens. Cependant, \ »on se lève, on prend 300 millions, on le donne à un seul artiste. Écoutez, j\’ai fait un petit calcul, 100.000f à la fin du mois pour un enseignant. Alors 300 millions, c\’est le salaire de 3.000 enseignants. Et on dilapide. Mais, où allons-nous ? Et quel pays, on veut laisser à nos progénitures ?\ », s\’interroge l\’honorable Nourénou ATCHADÉ, président du groupe parlementaire Les Démocrates.
Il conclu son intervention en ces termes: \ »Je crois que nous devons réfléchir. Chacun en quittant ici doit parler à son second, afin qu\’on arrête ça. Il faut qu\’on arrête avec l\’arrogance. Et je crois qu\’on peut arrêter ça n\’est pas? Vous connaissez la solution. Vous savez ce qu\’il faut faire en 2026. Je vous remercie, car vous êtes intéressant\ », a-t-il galvanisé la troupe du parti Les Démocrates à ce meeting de remerciement, de remobilisation et de réconciliation.
Alain Kolawolé ALAFAÏ
