Présent ce mardi 12 décembre 2023 à la salle fleuve du ministère des Affaires étrangères, lors du lancement officiel des préparatifs du Hadj 2024, les responsables et représentants des sociétés et structures agréés dans le domaine ont non seulement salué l\’initiative du gouvernement d\’anticiper sur les difficultés rencontrés l\’année dernière, mais ont aussi soumis quelques doléances pour la réussite du Hadj.
Située à la mosquée centrale de Zongo, Hamtoun-Taoufic est une société qui reçoit pour la première fois l\’agrément pour participer au Hadj 2024. Le responsable de ladite structure pense que déjà que \ »la date limite des inscriptions, est fixée au 15 février 2024. Ceux qui désirent prendre part à cette immersion spirituelle, doivent prendre leurs dispositions pour ne pas que la date les surprennent\ », a lâché El Hadj OURO Djené Amidou.
C\’est, \ »également l\’occasion pour nous de remercier le président Patrice TALON pour tous les efforts qu\’il consent ces derniers temps dans la seule intention, de mettre les pèlerins béninois dans de meilleures conditions\ », a-t-il ajouté.
Par contre, les habitués du domaine pensent qu\’il y a \ »assez d\’ambiguïté et des trucs à revoir, surtout le cahier de charge des sociétés agréés en qui concerne le Hadj 2024\ », a mentionné Koudous AGUEH, le général civil, de la société Ishola Sarl. \ »Les structures agréés sont des partenaires de l\’État. Et l\’État seul, ne peut pas organiser le Hadj. Cependant, il faut que les 02 parties s\’entendent pour que le Hadj soit un succès. Parce que, s\’il y\’a démotivation au niveau des structures agréés, les choses risquent de mal se passer. C\’est pourquoi, il faut rapidement corriger ce qu\’il y a corriger pour faire du Hadj 2024, un succès au Bénin\ », a-t-il expliqué.
\ »Nous saluons les réformes engagées dans le secteur du Hadj, ce qui augure d\’un lendemain meilleur pour le Hadj au Bénin. Néanmoins, il y\’a des trucs à revoir. Car, il doit avoir un consentement entre les acteurs qui s\’y connaissent et ceux qui sont appelés, conduire les réformes\ », a-t-il notifié.
Alain Kolawolé ALAFAÏ