« Un jour, je pourrai raconter à mon fils que j’ai évolué avec le meilleur joueur africain de tous les temps ! ». Voilà un bel hommage rendu à Yaya Touré par David Silva, longtemps coéquipier de l’Ivoirien à Manchester City. Si d’autre joueurs africains peuvent évidemment se mêler à la discussion et revendiquer ce titre suprême, le frère cadet de Kolo fait bien partie des grands de son continent. Et pas seulement.
Formé à Abidjan, Yaya Touré découvre en 2001 le football professionnel à Beveren. Il quitte le club belge en 2004 et entame un tour d’Europe. En à peine plus de trois ans, il va successivement jouer pour Donestk, l’Olympiakos, Monaco et Barcelone où il signe en 2007. En Catalogne, le natif de Bouaké nous montre ses formidables qualités. Puissance physique, endurance, vision du jeu, belle frappe, tacles salvateurs, assez adroit balle au pied, Touré est un milieu très polyvalent. Malgré une relation parfois délicate avec Pep Guardiola qui lui préfère Busquets au poste de sentinelle, il remporte un formidable sextuplé avec le Barça en 2009. Après une deuxième Liga conquise en 2010, il s’envole pour Manchester City.
Le génial « box to box » séduit l’ensemble du Royaume pendant huit saisons. Avec les Skyblues, il remporte notamment 3 championnats (2012, 2014, 2018). Sa saison 2013-2014, au cours de laquelle il marque 20 buts en Premier League malgré son poste de milieu relayeur, est un modèle du genre. A son départ en 2018, les dirigeants citizens renomme leur terrain d’entrainement au nom de Yaya Touré.
Celui qui a été élu quatre fois d’affilée meilleur jouer africain entre 2011 et 2014 est également une idole dans son pays. Après avoir participé à trois Coupes du monde et à cinq CAN, il remporte enfin la plus prestigieuse des compétitions africaines en 2015, en tant que capitaine. Une superbe récompense pour l’un des tout meilleurs milieux de terrain de la dernière décennie.
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