C\’est sur une invitation du camarade Habib AHANDESSI que l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ a encore foulé le sol de l\’université d\’Abomey-Calavi, ce mercredi 04 janvier 2023, pour entretenir la jeunesse sur la nécessité de faire le bon choix. Quant à l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ il s\’est exprimé sur 02 casquettes, celui du politique et celui qui avait le même destin que ces jeunes étudiants.
Pour lui, \ » je ne crois pas qu\’il y a des gens parmi vous, qui a enduré la souffrance que j\’ai vécu dans cette université. Et quand on étudie et on travaille dans de pareilles conditions, on doit se dire probablement, il y\’a des gens qui vont rencontrer les mêmes difficultés que moi. C\’est pour cela tout mon combat, je dois rester du bon coté. C\’est pour cela, tout le combat de ma vie, je dois savoir qu\’il y a des enfants de pauvres. Et si un jour le seigneur me donnais la possibilité d\’être là où les choses se décident. Je vais crée ce qu\’on appelle << une bourse des indigents >>, pour ceux qui n\’ont ni le secours, ni la bourse. Cependant, voilà que la situation s\’est dégradée davantage, où le secours et la bourse ne sont plus systématique. Ce qui veut dire que la précarité est devenue 2 fois grandes qu\’elle était dans le passé. Et pour que les choses changent, vous devez lutter. Vous devez faire le combat de votre temps\ », a-t-il mentionné.
Cependant, la lutte doit se poursuivre à tous les niveaux. C\’est pour cela les périodes électorales doivent servir de boussole pour évaluer les dirigeants. \ » le moment où vous pouvez jauger et évaluer les dirigeants. Car le bulletin de vote n\’est pas pour dire qu\’il est de la même ethnie que moi, ce n\’est pas pour dire qu\’il est de la même religion que moi, ce n\’est pas pour dire qu\’il porte le même patronyme que moi, encore moins pour dire qu\’il est de la même region que moi. Le bulletin c\’est pour dire << est-ce que ce, qu\’ils ont fait est bon ? Si c\’est oui, je donne mon accord. Et si c\’est non, je donne ma désapprobation >>, a-t-il ajouté.
Cependant, \ »le vote ne peut pas se faire à Abomey-Calavi, sans que l\’orientation de l\’université ne soit prise en compte. Si les étudiants montrent que par leurs votes, ils peuvent changer, ils peuvent trancher les choses. Soyez rassurés, les décideurs prendront beaucoup plus au sérieux le campus. Quand vos dirigeants comprendront que si vous êtes fâchés, vous allez faire basculer le vote, ils vous prendront au sérieux. Commencez à réfléchir à mettre un lobbie en place. Commencez à réfléchir de la sorte et vous verrez le constat. On doit vous garantir le minimum. On ne peut remettre en cause le système des allocations universitaires, alors qu\’il n\’était pas satisfaisant\ », a-t-il placé.
Alain Kolawolé ALAFAÏ
