À quelques heures du démarrage de la campagne pour le compte des élections législatives du 08 janvier 2023, le Mouvement Populaire de Libération (MPL) a enfin dévoilé son projet de législature intitulé \ »Le contrat de la restauration\ ». Loin d\’être ridicule sur le terrain, le Mouvement Populaire de Libération entend conquérir le cœur des béninois en leur proposant une thérapie pour panser leurs plaies qu\’ils traînent sur eux, depuis bientôt 07 ans.
Ledit projet de législature est inscrit dans un livret de 11 pages, avec une introduction, 02 chapitres et une conclusion. Quant au message introductif, il est adressé aux béninois. Le premier chapitre, quand à lui, pose le diagnostic sur l\’état des lieu au Bénin d\’aujourd\’hui. Précisément, sur la régression des valeurs démocratiques et l\’état de droit. Il se résume en 20 points essentiels qui étalent toute l\’inefficacité de la mission parlementaire béninoise. Le deuxième chapitre est cependant consacré aux mesures proposées, qui comportent la vision et la stratégie du Mouvement Populaire de Libération. Et pour finir une conclusion.
Pour assoir son idéologie, Expérience TEBE, président du Mouvement Populaire de Libération (MPL) pense que: \ »Face à l\’oppression, soit on agit, soit on subit. Les gagnants agissent\ ». C\’est dans cette perspective que le parti veut faire du parlement béninois, un levier de l\’enracinement de la démocratie et du développement intégral du Bénin à travers 04 mesures forte. En ce qui concerne la stratégie, elle s\’opère autour de 03 piliers. Ils sont entre autres, la restauration de la démocratie parlementaire, le renforcement du contrôle de l\’action gouvernementale et définir d\’un contrat de mandature avec le peuple. Et pour y parvenir, ces 03 piliers s\’appueront sur 27 initiatives.
Voilà un projet de législature qui est clair et limpide. Et prouve à quel point le Mouvement Populaire de Libération (MPL), connaît là, où il veut attirer, dans le seul but de faire basculer les choses, afin que Bénin devienne un havre de paix, où tous les béninois se sentent concernés par la gestion de la cité.
Alain Kolawolé ALAFAÏ