Il ne s\’agit pas du Bénin, où les progressistes au pouvoir semble traumatiser leurs camarades opposants du parti les Démocrates. Il s\’agit bel et bien ici, de la première puissance économique d\’Afrique. Pendant que la date butoire des primaires fixée au 03 juin 2022, les progressistes au pouvoir et les opposants Démocrates peinent à s\’organiser, alors que les élections présidentielles pointent à l\’horizon, en février 2023.
Le grand nombres de candidats et les intrigues internes semblent mettre en péril la tenue des primaires. Ce weekend, le parti de l\’opposition devait lancer les primaires pour designer ses futures élus régionaux et les candidats aux postes de gouverneur. Mais, le processus a finalement pris du retard, faute de concensus. Certains États enregitrent des dizaines de candidatures pour un seul poste, créant de forte tensions en particulier dans les régions qui sont aux mains du PDP. Ces retards risquent de compliquer la tenue en temps et en heures des primaires pour designer les candidats à l\’élection présidentielle. L\’une a fixé ses consultation pour le samedi prochain et l\’autre camps pour le dimanche.
Cependant, les voix se lèvent pour demander un aménagement du calendrier électoral, pour un délai supplémentaire. Quant au président Buhari, il tarde à approuver un amendement de la loi électoral, visant à clarifier les modalités de ces primaires, ajoutant encore à la tension et aux confusions.
Alain Kolawolé ALAFAÏ