À la suite des différents cycles de négociations du GATT et de l\’OMC, Les mesures de défense commerciale restent, même si elles ne sont pas pleinement mises en œuvre en Afrique de l’Ouest, l\’un des instruments de protection adéquat pour lutter contre les distorsions commerciales.
Ces dernières résultent de la libéralisation internationale des échanges et sont notamment : les pratiques de dumping et de subventions. La défense commerciale doit être réexaminée par de nombreux États membres de l\’Organisation Mondiale du Commerce, dont la plupart sont également membres des Communautés régionales en l’occurrence ici le Bénin. Pour ceux-ci, elle est comparable d’une part à un instrument permettant de favoriser l’économie nationale par la limitation de l’entrée de produits étrangers.
Afin de maintenir cet équilibre, la Communauté doit pouvoir lutter efficacement contre les pratiques déloyales ou illicites des pays tiers ou prendre des dispositions dans des conditions hostiles. Or, sans sa défense commerciale, la Communauté ouest-africaine ne peut y parvenir. Cet instrument constitue le seul moyen pour sauvegarder les spécificités de la construction communautaire et les intérêts industriels et commerciaux de la CEDEAO face à la libéralisation des échanges. Toutefois, son efficacité est directement liée aux conditions de sa mise en œuvre et à la définition de son champ matériel. La défense commerciale communautaire doit alors être renforcée au sein même de l’espace communautaire ouest-africain, en accord avec les prescriptions de l\’OMC, dans le but de préserver l\’identité commerciale de l’Afrique de l’Ouest et de favoriser la poursuite de l\’intégration régionale.
En ce sens, il nous faut un vrai réformateur pour la mise en œuvre effective des mesures de défense commerciales dans la sous-région ouest-africaine.
C’est la première fois que le Président du Bénin prend la tête d’une institution sous-régionale.
« Son mandat, placé sous le signe d’une volonté de réformes, et d’une bonne gouvernance assumée, dans un esprit de concertation permanente avec les autres chefs d’État ».
Il convient dans le cadre du mandat du président Patrice Talon, inscrit sous le signe des réformes, de renforcer les instruments de défense commerciale de l’UEMOA en commun Accord avec les autorités de la CEDEAO. Faut-il le rappeler la Crise à Coronavirus et la guerre en Ukraine ont plus que jamais mis à nue l’insécurité alimentaire à travers la cherté des denrées alimentaires dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. La réforme pour la mise en œuvre rapide des mesures de défense commerciale en l’occurrence les mesures de sauvegarde permettra aux pays de l’UEMOA de protéger les industries naissantes et certaines branches sensibles de la production agricole.
Deux recommandations principales sous-tendent notre intervention :
De la nécessité de protéger les industries naissantes en Afrique de l’Ouest
Il urge suite à la flambée actuelle des produits de première nécessité et de la crise en Ukraine qui n’est pas en notre faveur, de protéger les industries naissantes en Afrique de l’Ouest.
Le cas de l’Afrique en l’occurrence celui de l’Afrique de l’Ouest fait davantage débat. Si la logique du protectionnisme éducateur n’est pas applicable en l’état, elle pourrait être utile pour la majorité des États de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Avec une industrie agricole de l’Afrique de l’Ouest non achevée et une industrie qui en est aux balbutiements de son développement industriel, il serait logique d’aider massivement la transition industrielle de la sous-région. La protection de plusieurs pans de l’économie permettrait de construire de nouveaux débouchés de production, donc de générer de la croissance économique, ce qui doperait à terme la croissance et rendre attractive la région aux investissements.
Nécessité de mettre en œuvre un protectionnisme éducateur pour aider à protéger les industries naissantes de la sous-région :
Protéger une industrie naissante paraît donc très avantageux. Cependant, si de nombreux États, émergents notamment, pratiquent sans détour des barrières douanières face aux concurrents étrangers, qu’est-ce qui empêcherait certains pays d’Afrique de l’Ouest et donc de la Communauté ouest-africaines de faire la même chose ? Ils pourraient accélérer leur développement et rattraper leur retard au plus vite, notamment dans le cadre d’un partenariat avec l’UE.
De la nécessité d’orienter la politique commerciale de l’UEMOA :
Orienter la politique commerciale de la sous-région vers une mission de promotion en ajoutant aux futurs accords des chapitres consacrés au développement durable, à l\’impact social et à la protection des consommateurs.
Par Monsieur Soumaila ABDOULAYE
Statisticien-économiste spécialiste de l’Intégration sous-régionale
Bravo Mr. Une bonne inspiration Économique.
CES RECOMMANDATIONS PORTERONT VÉRITABLEMENT DES APPORTS DANS LE CADRE DU DÉVELOPPEMENT DES PAYS DE LA SOUS RÉGION OUEST-AFRICAINE ET SERVIRONT
Je suis étudiant en deuxième année en Économie à l’UAC.
BRAVO !
CES RECOMMANDATIONS PORTERONT VÉRITABLEMENT DES APPORTS DANS LE CADRE DU DÉVELOPPEMENT DES PAYS DE LA SOUS RÉGION OUEST-AFRICAINE ET SERVIRONT D’OUTILS D’AIDE À LEURS ÉMERGENCES.
Je suis étudiant en deuxième année en Économie à l’UAC.
Merci