La dilatation de l\’immoralité dans tout système de gouvernance publique induit forcément des crises sécuritaires majeures qui finissent par détruire la puissance publique; et c\’est toute la problématique des insurrections populaires et leur récupération par des forces terroristes qui veulent en découdre avec les symboles de l\’État.
Lorsque les pouvoirs d\’État détruisent les libertés démocratiques et privent les citoyens de leurs droits à la parole, s\’installent dans leurs coeurs des frustrations et le désir de vengeance permanent.
Les destructeurs du vivre-ensemble et du bien-être collectif sont les régimes dictatoriaux et les terroristes qui aiment imposer leurs conceptions du monde. Les dictateurs africains sont aussi des terroristes issus des urnes qui utilisent les moyens de l\’Etat contre l\’État et les peuples alors que les extrémistes violents civils sont des terroristes démolisseurs de la puissance publique pour une mainmise sur les territoires.
Les armes ne peuvent pas se taire dans un contexte de coexistance des deux formes de terrorismes tant que l\’Union africaine et les Communautés régionales cautionneont les dérives autoritaires des gouvernants oubliant souvent qu\’ils sont issus des urnes pour la plupart dont un petit nombre des coups d\’État.
Les régimes dictatoriaux sont des régimes de persécution des institutions, des populations et des individus dont les premiers ennemis sont les intellectuels patriotes et l\’élite économique compassionnelle de la misère de leurs peuples. Les dictateurs issus des urnes tuent autant sinon plus que les extrémistes violents civils.
Les dynamiseurs de la fraternité et de la justice sont cassés. Il faut repenser le vivre-ensemble et réduire le pouvoir corrupteur de l\’argent en politique.
La crise du faire-ensemble avec ses barrières d\’humiliation de l\’intelligence collective doit cesser. Aucun régime n\’a le monopole de l\’intelligence exclusive. Nous réussirons ensemble ou nous périrons tous ensemble.
L\’humanité a besoin d\’un humanisme fondé sur la fertilisation croisée car nul n\’est une île. Mettons-nous ensemble pour émettre une symphonie de l\’espérance par la pensée positive, la méthode positive pour des actions positives afin de restaurer l\’équité dans la gouvernance publique africaine, condition incontournable pour le NEXUS Paix et Développement.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY