L\’Afrique et ses défis de socle pour un affranchissement durable
Les deux dynamiques sociétales les plus importantes et les plus difficiles mais incontournables pour l\’affirmation de l\’identité noire par la création de la richesse en vue de l\’accès au bien-être de tous sont les suivantes :
1/ la production en masse d\’intellectuels patriotes dans routes françaises les filières d\’ingénieries institutionnelles, technologiques, économiques, financières et sociales pour faire de l\’Afrique et de sa jeunesse le plus important continent de domestication de la science, de la technique et de l\’humanisme de la planète.
La réforme du système éducatif doit viser la production d\’ingénieurs de types nouveaux en mesure de penser le présent et le futur, capables de prendre des décisions qui améliorent la dignité humaine et offrant à la planète entière de meilleures perspectives de sa durabilité. Il faut alors un vrai système éducatif africain basé théoriquement et pratiquement sur la compétence avec des enseignants, des programmes et des laboratoires de qualité.
L\’avenir de l\’Afrique n\’est plus dans l\’océan des diplômés formés sans projets d\’autonomisation mais du nombre d\’ingénieurs en herbe au cours primaire, en maturité au cours secondaire et en professionnalisation dans les cycles supérieurs.
2/ la transformation en masse des populations africaines de situation d\’habitants des espaces biographiques et socioculturels en des peuples citoyens, sujets de droit, de devoir et d\’obligation capables de se servir jalousement et rigoureusement de leurs bulletins de vote pour chaque fois élire des dirigeants moralement et éthiquement compétents, capables de servir leurs peuples avant de penser à eux-mêmes, des dirigeants africains qui ne s\’attribuent pas des rémunérations abusives dans l\’opacité totale et qui ne déclarent ni à l\’entrée ni à la sortie leurs patrimoines personnels.
Il ne faut pas non plus confier la direction des Etats africains à des personnes dont l\’addiction aux conflits d\’intérêts peuvent constituer un danger pour les marchés publics et la production de lois sur mesure pour la caporalisation du bien commun au mépris de l\’intérêt général.
Il faut élire des femmes et des hommes capables de garantir la paix pour la cohésion nationale durable et non des dirigeants qui ont des velléités de détruire leurs pays pour mettre en déroute et en détresse leurs peuples en soumettant toutes les institutions à leurs orgueils démesurés.
C\’est pourquoi, tous les pays africains doivent investir dans l\’éducation à la citoyenneté et c\’est le rôle principal des partis politiques. Hélas, l\’Afrique patauge parce qu\’elle n\’a pas de partis politiques réels mais des vendeurs d\’illusions qui volent les marmites de charcuterie sur le feu pour leurs conforts personnels. Il faut alors produire des partis politiques et des Hommes politiques de talents pour instaurer une gouvernance démocratique et de bienveillance tournée vers l\’humanisme et l\’avenir.
Voilà deux urgences africaines pour éradiquer l\’extrémisme violent, les guerres, la famine, la misère et le garrot du sous-développement.
L\’équilibre des relations internationales se jouent au niveau des systèmes d\’ingénieries et c\’est aussi la porte de sortie de la misère africaine. L\’accent devra être mis sur l\’ingénierie politique et électorale, l\’ingénierie éducative, l\’ingénierie électronique, l\’ingénierie agricole, l\’ingénierie métallurgique, l\’ingénierie juridique, l\’ingénierie militaire, l\’ingénierie financière, l\’ingénierie économique, l\’ingénierie électronique, l\’ingénierie géopolitique.
Seule l\’ingénierie concilie le désir, la conscience, la réflexion, la recherche et l\’action pour produire le bien-être par la résolution des problèmes du présent et par anticipation de ceux du futur.
Soyons un continent exemplaire en capitalisation pour consolider nos acquis afin de continuer notre longue marche vers le progrès de l\’homme et de l\’humanité.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY