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A qui la faute si l\’Afrique est la serpillière du monde après 60 ans d\’indépendances nominales?: \ »Sinon, comment ces chefs d\’État africains peuvent-ils avoir le sommeil aisé en voyant mourir dans les déserts et la Méditerranée leurs compatriotes? (…) C\’est une honte et un échec de toutes les politiques publiques\ » Tomety

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Comment l\’Afrique est-elle devenue le plus grand musée à ciel ouvert de la misère du monde?

L\’Afrique n\’est pas malade parce qu\’elle est pauvre mais parce que ses dirigeants, fascinés par le culte de l\’argent et le culte de la personnalité sont devenus les maîtres inconditionnels des peuples africains par la corruption systémique et endémique. Ces dirigeants sont tous dans des complicités avec des multinationales pour garantir l\’opulence des peuples des pays dont ces sociétés sont originaires.

Tant que l\’éducation à la citoyenneté ne parviendra pas à régler la question du vote citoyen en Afrique afin d\’élire des dirigeants honnêtes et passionnés par le bien-être collectif, aucun pays africain ne s\’en sortira. Les Chefs d\’État africains aiment les surfacturations, la caporalisation des deniers publics et les blanchiments de capitaux. Ces genres de comportements vicieux se traduisent par l\’incapacité à investir dans l\’éducation et la recherche.

Les jeunes sont meurtris faute de perspectives et même comparables à des criquets pèlerins qui ne trouvent rien pour leur survie dans les champs envahis. Sinon, comment ces chefs d\’État africains peuvent-ils avoir le sommeil aisé en voyant mourir dans les déserts et la Méditerranée leurs compatriotes? C\’est une honte et un échec de toutes les politiques publiques.

Un chef d\’État qui n\’est pas capable de nourrir douze mois sur douze et soumet ses populations à la famine n\’est pas digne d\’être appelé ni chef d\’État incarnant la puissance publique ni président de la république devant veiller au bien-être de tous. Pour rappel, la faim est le premier facteur d\’instabilité d\’un État suivent les libertés démocratiques. Ceux qui s\’amusent avec la faim et les libertés qui sont les fondements de la dignité humaine le comprendront quand ce sera trop tard déjà pour se ressaisir.

Un chef d\’État n\’est pas celui qui est le plus instruit ou le plus fortuné mais l\’homme ou la femme qui a de l\’humain en lui. Il doit justifier d\’une compétence morale et éthique avant les compétences politiques et professionnelles.

L\’Afrique ne s\’en sortira jamais et l\’Union africaine ira de report en report pour ses échéances de FAIRE TAIRE LES ARMES tant que les chefs d\’État continueront d\’abuser du pouvoir d\’État et des biens sociaux.

On parle de guerre mondiale mais elle risque d\’être précédée de la guerre africaine. Rien qu\’à observer le nombre de zones de tension, on peut s\’en convaincre. La paix viendra du partage et non de l\’accaparement.

Les décisions éclopées que prennent les chefs d\’État africains ne vont pas dans le sens de l\’unité des Africains mais pour renforcer les mouvements de rébellion, les terrorismes et les coups d\’État militaires.

Les chefs d\’État africains sont les principaux auteurs de l\’instabilité de chaque pays et du continent. Des chefs d\’État africains exemplaires n\’existent plus, ils n\’ont pas le sens du sacerdoce et du scrupule.

Les uns excellent dans les révisions de constitution, les autres passent le temps à racler les deniers publics, à museler tous les partis politiques de leur mouvance et de l\’opposition, étouffent les mouvements syndicaux, mettent les appareils judiciaires et militaires à leurs propres services pour ancrer leurs pays dans une gouvernance répressive et tortionnaire. L\’Afrique est très mal gouvernée.

Partout où règne la terreur d\’État, beaucoup de frustrations s\’emparent des populations dans le silence du fait des injustices flagrantes et constantes humiliations. Et toute frustration est comme un volcan actif à l\’intérieur qui finira par lâcher ses larves.

Les chefs d\’État africains ont dû mal à gouverner avec un minimum de respect de la dignité humaine et sont très hostiles à tout ce qui concerne la jouissance des libertés démocratiques.

Il ne reste maintenant qu\’à réviser les constitutions en Afrique pour y inclure une clause d\’éligibilité des chefs d\’État africains par un collège de marabouts, de charlatans et de pasteurs pour remplacer les suffrages universels qui ne servent à rien. Lorsque des chefs d\’État africains sont des tricheurs dans les urnes, les caisses de l\’État et les biens meubles et immeubles de l\’État, comment voulez-vous que le continent africain ne soit pas un continent comparé au musée à ciel ouvert des grandes misères du monde?

Élus ou nommés, le bien commun est sacré et inviolable.

L\’exemplarité des hauts dirigeants d\’un pays est la seule façon de démontrer à un peuple, ce qu\’est la loi, comment elle s\’applique à soi-même avant le peuple. Il y a des pays où les chefs voleurs sont au-dessus des lois et le peuple est tenu d\’appeler ses voleurs institutionnels Excellences et Honorables. Ailleurs, les chefs corrompus et voleurs des deniers publics ont un seul sort, pas deux.

Et comme cela, ceux qui siphonnent en toute impunité les trésors publics et en plus terrorisent les populations pour les maintenir en respect absolu dans le silence de la peur doivent s\’attendre à ce qu\’un jour, quelqu\’un surgisse pour demander des comptes sans la moindre complaisance.

A qui la faute si l\’Afrique est la serpillière du monde après 60 ans d\’indépendances nominales ?

Professeur Simon-Narcisse TOMETY

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