Silencieux depuis un moment, tout comme son parti, sur l\’actualité politique du pays, Guy Dossou MITOKPÈ, secrétaire général du parti Restaurer l\’Espoir s\’est récemment prononcé sur les prochaines échéances électorales. Une élections législatives que les autorités locales souhaitent inclusives afin de renouer avec non seulement avec la démocratie, mais aussi d\’impliquer d\’avantage le peuple sur le choix de ses mandants.
C\’est peut-être la volonté manifeste du gouvernement de voir tous les partis politiques conformes aux textes de la république de prendre part aux prochaines élections législatives qui a sans doute poussé l\’ancien élu de la 16ème circonscription, l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ de sortir de sa léthargie. Pour lui, sa participation à ces élections est moins importante que le renouvellement de cette instance de prise de décisions. Car cela \ »va au-delà de l\’individu que je suis\ », a-t-il déclaré. Tout en précisant qu\’il ne sait pas, s\’il serait candidat ou pas, parce que ne disposant de moyens ou d\’outils qui vont confirmer sa participation. Cependant, il exhorte tout un chacun à faire en sorte \ »que notre démocratie sorte grandie de ces prochaines consultations électorales\ ». Car, \ »le plus important est que nous puissions renouer avec les périodes électorale de fête, ou chaque citoyen se sent valorisé parce qu\’il a la possibilité de s\’exprimer sur ce qu\’il pense des performances des dirigeants\ », a-t-il ajouté.
L\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ, puisque c\’est de lui qu\’il s\’agit, pense que ces échéances électorales doivent nous amener \ »vers la dynamisation de la démocratie\ ». Et pour cela, \ »les populations doivent s\’organiser pour choisir ceux qui parleront en leur nom\ ». Il ajoute que c\’est ce qui est \ »l\’élément important qui va nous renseigner sur la qualité de notre démocratie\ ».
Un entretien qui montre clairement que le jeune élu n\’est pas un assoiffé du pouvoir, mais plutôt un fervent défenseur de la démocratie béninoise. Car pour lui, les hommes passent, mais les actes qu\’ils posent dans la république restent éternellement graver dans mémoire de la postérité. Et nous devons travailler pour la postérité, a-t-il laissé entendre.
Alain Kolawolé ALAFAÏ
