Le réveil de la jeunesse africaine, l\’heure a sonné
Un ancien chef d\’État qui gère les mines de son pays à son profit doit rendre des comptes à son peuple au travers de l\’appareil judiciaire de son pays.
C\’est lui qui tuait et emprisonnait. C\’est son tour de faire la prison dans un enclos de 2 mètres carrés pour savourer les délices de vivre avec des cafards et des rats, sans ventilation, sans télé, sans visite de la famille et sans contact avec ses avocats dans l\’intimité, avec l\’usage de toilettes communes.
Ce monsieur doit subir la rigueur de la loi sans la moindre complaisance dans son pays et ne jamais lui accorder des facilités de s\’exiler comme son alter ego de la Gambie en exil doré mais pas paisible en Guinée équatoriale.
Pour servir de leçon aux autres chefs d\’État et prétendants à cette haute fonction, le jugement en Guinée d\’Alpha Condé suite aux audits des comptes publics et des massacres perpétrés doit être largement diffusé avec une audience sans restriction d\’accès au public. Un ouvrage sur les travers de ce dictateur doit être édité pour soutenir l\’éducation à la citoyenneté en Afrique. Plus jamais ça!
La chute d\’un dictateur est toujours un bon débarras à condition de rester vigilant en sécurisant la transition et les engagements pris envers le peuple souverain pour une justice au droit et des élections transparentes.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY
