Parmi les communications, 03 ont retenu l\’attention du grand public. Il s\’agit entre autres, des stratégies de prise en charge globale des adolescents consommants les drogues à Yaoudé, les infections postopératoires et le rôle de l\’éducation thérapeutique sur la qualité de vie des patients en maux dialyse.
Théodore SOUSSIA, docteur, enseignant chercheur à l\’Université d\’Abomey-Calavi, précisément à l\’Institut national medico-sanitaire
Ma communication a porté sur les infections postopératoires. En effet, une infection postopératoire, est une infection que développe un patient qui a été opéré dans un hôpital pendant le séjour d\’hospitalisation.
C\’est une thématique que nous avons choisi et étudié parce que, vous savez un patient qui vient à l\’hôpital pour un problème de santé, souhaite avoir rapidement la solution à son problème et vite rentrer chez lui. Mais, il y\’a des situations qui amènent à ce que le séjour à l\’hôpital soit long, tels que les infections postopératoires. Quelqu\’un qui est opéré d\’un appendicite par exemple, normalement il ne doit pas faire un séjour de plus de 10 jours à l\’hôpital. Mais après le premier pansement, on constate que la plaie est propre et qu\’au second pansement, on constate une suppuration. C\’est qu\’il y a un germe qui est rentré dans la plaie et qui l\’a infecté. Cela a pour conséquence, la prolongation de son séjour et un surcoût. Parce que le matériel qui lui faut pour le pansement de la plaie va être augmenté et les médicaments qu\’il faut pour juguler cette infection ont un coût.
Du coup, le séjour à l\’hôpital revient plus cher pour le patient et le coût d\’hospitalisation lui revient plus cher. Et le plus dur, c\’est le préjudice moral que porte cette infection pour le patient.
Alain Kolawolé ALAFAÏ