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Finale de la Champions League: La leçon tactique de Chelsea à Pep Guardiola

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La finale de la League des champions européenne, 2020-2021 a été remportée par les bleues de Londres, en battant le champion d\’Angleterre, Manchester City par un score d\’un but à zéro. Ce n\’est pas le résultat qui importe, mais c\’est la leçon tactique infligée à ce vaurien entraîneur de Manchester City. Les spectateurs et les téléspectateurs ont vu comment le milieu de terrain de Chelsea a bouffé celui de Manchester City. Ce chauve de Pep Guardiola ne sait pas qu\’un match se gagne au milieu de terrain. Sinon, il aurait aligné un milieu récupérateur et un vrai attaquant de pointe en début de match. En tout cas, le super entraîneur de Manchester City a montré ses limites qui étalent non seulement son incompétence, mais aussi son ignorance de la science tactique du football.

Parlant de ce Pep Guardiola, ses 02 Leagues des champions remportées avec le Barcelone (2009 et 2011) l\’avais placé au sommet des meilleurs coach de sa génération. Mais, quand on sait que cela fait 10 ans qu\’il n\’a plus remporté ce trophée pour lequel, il a été recruté à prix d\’or successivement par le club Bavarois, puis par les Émirats, cela doit susciter des interrogations. Surtout quand, on sait qu\’il a détruit le jeu allemand, qui était fait de longues balles pour couper les lignes et avec de lourdes frappes. Et de surcroît, il a dépensé des milliards d\’euros pour s\’attacher les services des joueurs qu\’ils voulaient diriger pour le sacre. Les 03 championnats qu\’il a remporté avec le Bayern Munich en Allemagne, puis les 03 championnats d\’Angleterre avec Manchester City, étaient le minimum qu\’il pouvait remporter, parce qu\’il avait les gros effectifs domestiques partout où, il est passé.

Pep Guardiola n\’est pas un bâtisseur

Son passage en Catalogne, sa région natale, à Barcelone, il faut avoir la lucidité de dire qu\’il a hérité d\’un effectif bien fourni par son prédécesseur, le néerlandais Franck Rijchard. Il faut dire aussi qu\’il hérite d\’une équipe qui était Champion d\’Europe, il y\’avait seulement 02 ans (2006). Il a juste gardé l\’ossature de l\’équipe, puis a fait monté quelques jeunes du centre de formation (Busqué, Piqué et Pedro), puis à renforcer son équipe par quelques joueurs (Marcherado, Jordi Alba…), Et a fait confiance Xavi, Iniesta et Léo Messi. Mais, ce qu\’il oublie (Pep Guardiola), il doit sa première coupe d\’Europe à Samuel Eto\’o, qu\’il ne désirait pourtant pas dans son vestiaire et sa seconde à son Léo Messi. Il n\’a jamais rien construit à Barcelone, il avait déjà l\’effectif et avait des joueurs revanchards comme Samuel Eto\’o et Thierry Henry qui se sont donné corps et âme pour soulever la League des champions en 2009.
Pire, il est venu hériter d\’un très bon effectif au Bayern Munich, qui était Champion d\’Europe l\’année avant son arrivée, pourtant il n\’a pas réussi quelques choses d\’extraordinaire avec cette équipe.
Et sur le chantier qu\’on l\’attendait avec Manchester City, il vient encore d\’échouer.

Pep Guardiola n\’a rien de la science tactique

A Barcelone, il fait partir Yaya Touré pour installer Busqué au milieu de terrain. Il fait partir aussi Samuel Eto\’o pour recruter Zlatan Ibrahimovic, que de mauvais choix. Surtout quand on regarde le volume de jeu que Yaya Touré a apporté à Manchester City et Samuel Eto\’o à l\’Inter Milan. Les gens, ont l\’habitude de s\’attarder sur la demi-finale retour contre l\’Inter Milan, et ils oublient la leçon tactique que José Mourinho, entraîneur de l\’Inter Milan à l\’époque l\’avait infligé. En effet, mené à San Siro, par le Barcelone de Pep Guardiola, l\’Inter réussi à renverser la tendance et s\’impose par 3-1.

La différence entre les deux hommes, c\’est que José Mourinho est un vrai meneur d\’hommes, tandis que, Pep Guardiola bâtit ses équipes à coup de milliards d\’euros. Et le premier n\’a jamais perdu de finale. Car, il dit toujours, une finale se joue pour être gagnée, peut importe la manière, car l\’histoire retient toujours le nom du vainqueur et non le jeu spectaculaire du vaincu.

Alain Kolawolé ALAFAI

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