Avènement de grands ensembles politiques conformément à l’esprit de la réforme du système partisan: Moele-Bénin coincé?

Plus on tend vers les législatives de 2023 au Bénin, plus l’échiquier politique devient actif avec à la clé des repositionnements d’acteurs et de groupes politiques majeurs.

Alors qu’on note l’évolution positive du projet de fusion entre l’Union Progressiste et le Parti du Renouveau Démocratique, de même que l’arrivée imminente du Parti DUD apparenté à l’opposition et présidé par Valentin Houdé sous le “Baobab”, le Parti Moele-Bénin maintient sa marche solitaire isolée.

Le Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin semble vouloir conserver dans ce contexte de regroupement et d’unification de forces politiques majeures, sa liberté d’action. Jacques Ayadji et ses “ élites” s’efforcent visiblement pour résister au cyclone politique qui souffle et qui emporte plus forts qu’eux.

Mais l’autre question qui vient à l’esprit de bien d’observateurs de la classe politique nationale c’est que Moele-Bénin pourrait être bien coincé par son discours de dynamique solitaire et a du mal a trouvé un point de chute dans ce qui se passe actuellement. Or, on ne connaît à cette formation aucune base politique, n’ayant pu prendre part à une quelconque élection depuis sa création en 2018. On sait aussi que le parti court le risque de sa disparition s’il advenait qu’il rate de participer aux prochaines législatives. De sources proches du parti, on apprend que la démarche solitaire actuelle vise premièrement à prendre part isolément aux élections prochaines pour jauger le poids politique du groupe et deuxièmement pour maintenir sa survie au ministère de l’intérieur grâce à cette participation.

Il y a quelques mois sur un média de la place, président du parti avait laissé entendre qu’il pourrait “ mourir avec ses convictions”. Est-ce ce scénario de suicide politique collectif qui se déroule? Jusqu’à quand les “élites” résisteront-elles au typhon politique qui ravage tout sur son passage pour l’avènement d’ensembles politiques forts? Le parti ne fait-il plus l’objet de cour assidue pour convoler en noces avec un plus grand parti? Cette dynamique solitaire est-elle conforme à la volonté du chantre de la rupture qui prône et qui travaille visiblement à l’avènement de grands ensembles?

Il faudra attendre certainement encore les jours à venir pour apprécier.

Sources extérieures