Quatre Ligue des champions, quatre championnats, deux CAN, huit nominations au ballon d’or… Le CV de Samuel Eto’o a de quoi impressionner.
Un palmarès monstrueux, qu’il s’est forgé pendant une carrière longue de vingt-deux années.
Tout commence à Madrid.
Après des tests étonnement infructueux au Havre, à Saint-Etienne et à Cannes, Eto’o effectue un essai avec le Real en 1996.
Les Merengues l’intègrent à leur équipe réserve avant de le prêter successivement à Leganés, à l’Espanyol Barcelone et à Majorque où le numéro 9 va se révéler.
Entre 2000 et 2004, le natif de Yaoundé devient le meilleur buteur de l’histoire du club (54 buts).
Ses bonnes performances lui permettent de rejoindre le FC Barcelone.
Des associations magiques avec Messi, Ronaldiho, Henry, Giuly, des buts à la pelle (130 en 199 matchs), des accélérations foudroyantes, des finitions chirurgicales et surtout une ribambelle de trophées (deux C1, trois championnats, un formidable sextuplé en 2009).
Voilà un petit résumé de son passage en Catalogne où il devient un des meilleurs avant-centres du monde (peut-être même le meilleur).
Fin 2009, Guardiola le pousse vers la sortie en l’échangeant avec Ibrahimovic qui jouait à l’Inter Milan.
Le club italien ne regrettera à aucun moment ce deal. Dès sa première saison, Eto’o remporte un deuxième triplé consécutif et ajoute ainsi une quatrième Ligue des champions à son palmarès.
L’actuel président de la fédération camerounaise de football jouera ensuite dans sept clubs différents (dont Chelsea en 2013-2014), avant de prendre sa retraite au Qatar en 2019.
Avec la sélection dont il est le meilleur buteur (56 réalisations), Eto’o participe à quatre Coupes du monde, remporte deux CAN (c’est d’ailleurs le meilleur marqueur de l’histoire de la compétition) et les JO de Sydney en 2000.
Une légende du Cameroun, mais aussi du football tout court.
Un constat dressé par l’intéressé lui-même lors du mondial en 2014 : « Je n’ai rien à montrer, je suis Samuel Eto’o. Je n’appartiens pas au groupe de joueurs considérés comme bons, mais au groupe des grands joueurs ».
Difficile de le contredire.
Sources extérieures