35ème Journée de la renaissance scientifique de l\’Afrique: Le Bénin célèbre la science, la recherche et l\’innovation

C\’est l\’amphithéâtre Salder de l\’Institut des sciences biomédicales appliquées (ISBA) qui a servi de cadre pour les innovateurs, chercheurs, enseignants et membres de l\’organisation pour la célébration de la 35ème édition de la journée de la renaissance scientifique de l\’Afrique (Jrsa). C\’était, devant un parterre d\’autorités, ce jeudi 30 juin 2022.

Instituée par l\’organisation de l\’Union Africaine en 1987, la journée de la renaissance scientifique de l\’Afrique, est l\’occasion pour les acteurs de la recherche de faire le point des actions dans le domaine de la recherche et d\’en faire des propositions aux gouvernants pour mettre véritablement la recherche au service du développement.

Les travaux proprement dits, ont début d\’abord, par 03 communications. Il s\’agit entre autres de la contribution de la recherche agricole à l\’atteinte des objectifs du PAG2, du financement de la recherche au Bénin: défis et enjeux et la valorisation des résultats de la recherche au Bénin: état des lieux et perspectives. Ensuite, la projection des films et débats. En outre, par la visite des stands. Enfin, par la cérémonie de clôture.

\ »Cette journée célèbre la science, la recherche et l\’innovation\ », précise Yves Yao SOGLO, directeur adjoint du centre béninois de la recherche scientifique et de l\’innovation (Cbrsi). Cependant la célébration de la journée de la renaissance scientifique de l\’Afrique, cette année a connu \ » une avancée dans l\’organisation. Car, toutes les structures de recherche publiques à savoir : Inrab, Abevrit, Fnrsit et les universités publiques du Bénin sont associées et impliquées\ », a-t-il ajouté.

\ »On travaille avec les chercheurs et innovateurs afin d\’opérationnaliser les recherches que nous avons en laboratoire. Ce n\’est pas facile, parce qu\’il y\’a parfois des crises de confiance sur la paternité ou non de la recherche. Mais, on a espoir que la collaboration fera des étincelles\ », a-t-il conclu.

Alain Kolawolé ALAFAÏ