Le chemin du déclin : essai sur les conséquences du désir insatiable de faire peur
Si vous prenez du plaisir à faire peur aux autres, c\’est qu\’en fait une incapacité pathologique à commander les hommes sans vous servir du système de violence d\’État donc vous avez peur de votre peuple et de la démocratie en vous barricadant en donnant vos ordres par-dessus les murs pour compter sur l\’armée et la justice dont vous n\’êtes ni le propriétaire, ni le patron mais juste un petit locataire de court terme.
Demain, votre sort sera entre les mains de votre peuple.
Et que feriez-vous alors en ce moment avec votre orgueil inflationniste!
Sans humilité et sans dignité de soi, on finit par perdre toute sa crédibilité pour devenir un homme vulgaire et socialement indésirable.
Je préfère le contresens car le sens est redressable. En revanche c\’est le contre-courant qui égare quand vous n\’avez plus de boussole pour vous orienter; alors ça part non plus dans tous les sens mais dans toutes les directions. Ça se passe ainsi quand on se croit trop puissant pour se laisser accompagner par ceux qui connaissent un peu les chemins difficiles du désert; personne ne maîtrise ce vaste territoire qu\’on croit vide alors que tout dans le désert, en surface comme en sous-sol est symbole de puissance, de miracle, de richesse et d\’espérance.
Le seul moyen pour détruire sa vie et sa réputation c\’est c\’est d\’abuser des autres parce que vous êtes en position de force momentanée.
Tout orgueil dans la démesure vous badigeonne de gadoue. Il faut le savoir pour vite se ressaisir parce qu\’il y a des accumulateurs invisibles de tous vos abus de confiance, vos abus de pouvoir, vos abus d\’autorité et vos abus de biens sociaux avec tous ses trafics d\’influence qui organisent tous les trafics merdiques. Les gens le savent et vint toujours le moment des grands déballages où l\’humiliateur est lynché d\’humiliations. C\’est l\’effet boomerang de la loi d\’attraction. C\’est ici même le lieu où chacun paye au prix fort ses insanités conscientes et inconscientes répétitives. Soyons humbles!
La seule qualité d\’un chef c\’est l\’humilité avec l\’application des textes à lui-même d\’abord, ensuite à ses collaborateurs et ses propres parents ou amis pour en dernier ressort être l\’exemple vivant pour les autres.
C\’est dégoûtant et répugnant quand vous pataugez vous-même dans les contre-vérités et les contrevaleurs pour imposer aux autres d\’être exemplaires au nom de quoi?
Cette connerie de discours désincarné qui veut que force reste à la loi en l\’absence d\’exemples positifs est le principe des faux dirigeants. Oui quand il s\’agit des autres la loi c\’est la loi. Attitude des tricheurs professionnels et des grands menteurs qu\’il faut combattre parce que c\’est irresponsable. C\’est de l\’hypocrisie tout ça, tout de même.
Force ne reste pas à la loi quand on désavoue son propre serment et sa propre parole.
Force ne reste pas à la loi quand on fait la promotion de la corruption pour soumettre des gourmands qui n\’existent que par leurs chairs et sont dépourvus de tout scrupule.
Mieux vaut en rire car la vie est si éphémère qu\’on ne saurait s\’épanouir en dédiant cette précieuse existence à l\’immoralité.
Seuls les imbéciles organisent des temps de célébration de l\’immoralité, simplement parce qu\’un imbécile bercé par son culte de l\’accumulation oublie qu\’il est mortel et ne sera que de l\’humus qui sera piétiné chaque jour alors que c\’est l\’imbécile qui excelle dans l\’art de piétiner allègrement les autres.
La vanité est le chemin du déclin de tout imbécile qui se croit comparable à Dieu.
Qui fait peur à qui en définitive?
Reste simple, honnête et digne.
Professeur Simon-Narcisse TOMETY