libération des détenus, retour des exilés et combattre la montée de l\’extrémisme violent au Bénin: L\’imam Chakirou AMOUSSOU et les siens de l\’Association des jeunes leaders pour le développement de l\’Islam au Bénin en fassent une préoccupation majeure

Invité ce jeudi 17 février 2022, au Codiam de Cotonou par le FORA et la fondation Malèhossou pour une journée de réflexion sur la paix au Bénin, l\’association des jeunes leaders pour le développement de l\’islam au Bénin, représenté par son président du conseil d\’administration, en la modeste personne de l\’imam Chakirou AMOUSSOU, a peint le climat sociopolitique délétère et crispé, avant de donner des recommandations en vertu du Coran et s\’investir en tant qu\’acteur pour pourquoi pas une commission vérité et réconciliation afin que le chef de l\’État soit obligé d\’accepter le pardon.

Cette journée de réflexion sur la paix au Bénin, vise à réfléchir sur les voies et moyens, les procédures et les méthodes par lesquelles, les religieux, les têtes couronnées, sages et notables peuvent mener pour la réconciliation des acteurs politiques. Car on ne le dira jamais assez que \ »la paix n\’est pas un vain mot, c\’est un comportement\ ». Un comportement que les différents les religieux, têtes couronnées, sages et notables ont pris un engagement afin de changer le comportement non seulement des acteurs politiques, mais aussi des populations du Bénin.

Prenant la parole, l\’imam Chakirou AMOUSSOU, président du conseil d\’administration de l\’association des jeunes leaders pour le développement de l\’islam, appelle tout un chacun à respecter le chef de l\’État, car les livres saints prescrivent que l\’autorité vient de Dieu. Alors, il faut obéir et respecter son chef. Il faut commencer par inculquer les vertus à nos fidèles, nos enfants et nos épouses. Car, il s\’agit de toucher et de changer l\’habitude des béninois sur le respect de l\’autorité, a-t-il précisé dès sa prise de parole.

Et face à la montée de l\’extrémisme violent au Bénin, l\’imam Chakirou AMOUSSOU, puisque c\’est de lui qu\’il s\’agit, préconise que tout religieux, têtes couronnées, sages et notables à prendre son bâton de pèlerin pour sensibiliser la jeunesse, les hommes et les femmes à la paix, comme le fait déjà l\’association des jeunes leaders pour le développement de l\’islam au Bénin. Car, la question de sécurité publique doit être une affaire d\’orgueil et de sursaut nationale, tout en suscitant la solidarité afin de bouter hors de nos territoires les terroristes, a-t-il ajouté.

En ce qui concerne la libération des détenus et le retour des exilés pour apaiser le climat politique, l\’imam, il faut le pardon pour faire taire les divergences. Cependant, il que les \ »acteurs concernés mettent un peu d\’eau dans leur jus de gingembre\ » pour paraphraser le président Ivoirien Alassane Dramane OUATTARA, lors de son dernier entretien sur Rfi sur le Mali. Ces exilés et les détenus doivent ainsi cesser de menacer et de critiquer à longueur de journée les actions du gouvernement. Mais, il faudra suivre une procédure. C\’est-à-dire que le fautif reconnait sa faute avec un sincère repentir. Et il sera pardonné. Nous nous sommes engagés à œuvrer pour le retour des exilés et la libération des détenus, a-t-il conclu.

Alain Kolawolé ALAFAÏ