Sabine FOURN sur le projet Agir pour la santé des adolescent(es) et des jeunes: Que toutes les parties prenantes jouent leur partition (…) parce qu\’une jeunesse bien formée est un gain pour la nation

Lancé, ce jeudi 13 janvier 2022, à l\’infosec de Cotonou, par Afric\’Mutualité et CARE Bénin/Togo avec les parties prenantes, dont les 04 communes bénéficiaires et les représentants de la police républicaine, le projet Agir pour la santé des adolescent(es) et des jeunes (Pasaj) vise à contribuer à la promotion des droits à la santé sexuelle et reproductive, afin de réduire les comportements sexuels à risque des adolescent(es) et des jeunes en milieux scolaire et d\’apprentissage.

Les chiffres concernant les grossesses en milieu scolaire au Bénin sont presque alarmant. En effet, en 2021, le département de l\’Atlantique présentait le taux de grossesse en milieu scolaire le plus élevé des départements avec 306 cas, contre 16 dans le couffo. Et c\’est peut-être l\’une des raisons pour lesquelles, le projet embrasse ces 02 départements, dont 04 communes, à savoir Ouidah, Allada, Toviklin et Klouékanmè. C\’est-à-dire 02 communes dans chaque département.

Pour Sabine FOURN, deuxième adjointe à la mairie de Cotonou et porte-parole des commune récipiendaires, le Bénin est bien conscient du phénomène qui gangrène et mine l\’épanouissement scolaire des adolescents et jeunes. C\’est pourquoi, il a élaboré un document de stratégie nationale multisectorielle de Santé sexuelle et de la Reproduction des Adolescents et Jeunes (Sraj). De plus, nos communes disposent des services compétentes, notamment celui des affaires sociales et du développement local qui appuient de façon permanente les partenaires dans l\’atteinte des objectifs, a-t-elle planché.

Cependant, nous prenons l\’engagement d\’inverser la tendance. Car, nous sommes conscients qu\’il est nécessaire d\’améliorer le niveau de prise en compte de la pérennisation des acquis et de l\’allocation effective de ressources financière des budget dédiés à la Sraj, a-t-elle ajouté.

L\’appel que nous lançons, c\’est que toutes les parties prenantes jouent leur partition pour que nous aidons les partenaires techniques et financiers à véritablement donner de bonnes informations à nos jeunes, afin de pouvoir les sauvegarder des risques. Parce que, quand les jeunes filles tombent enceintes, elle n\’osent plus reprendre le chemin des classes, et cela est une perte pour la nation. Il faut absolument que nous nous occupons de ces jeunes là, en leur faisant comprendre que la nation compte sur eux. Car, une jeunesse bien formée, est un gain pour la nation, a-t-elle conclu.

Alain Kolawolé ALAFAÏ