Championnat national d\’éloquence et de débat contradictoire: Les lauréats participeront à la coupe panafricaine des débats précise Geremie GBEGNIHO, le promoteur de l\’événement

Démarrée ce samedi 30 octobre 2021 à l\’Université d\’Abomey-Calavi, la première demi-finale du championnat national d\’éloquence et de débat contradictoire s\’est déroulée sous le thème, \ » Le développement est le plus grand malheur que la terre ait connu\ ». C\’était en présence des membres du jury, du promoteur, de quelques invités et des candidats.

Le championnat national d\’éloquence et de débat contradictoire est un concours pour sélectionner l\’équipe qui va représenter le Bénin à la coupe panafricaine des débats. La tranche d\’âge importe peu, pourvu que le candidat soit un étudiant inscrit dans les universités du pays. Après l\’inscription, le candidat est soumis à un casting pour jauger leurs niveaux de langue et de culture générale. Ensuite un coach est attribué à chaque candidat, qui l\’aide à traiter les sujets en complicité avec les partenaires qui sont des experts dans leur différent domaine. Les partenaires sont mieux placés pour fournir une documentation fiable avec des arguments clés, des constats et les actions, afin que la prestation du candidat soit assez riche et impressionnante.

Pour Geremie GBEGNIHO, point focal Bénin de la coupe panafricaine des débats et promoteur des débats oratoire au Bénin, ce championnat vise à sélectionner les jeunes qui vont representer le Bénin au Togo, lors de la coupe panafricaine des débats, mais aussi faire la promotion de l\’excellence en milieu estudiantin. Nous captons et developpons les talents des jeunes débateurs. Nous faisons leurs promotion, car au final, nous selectionnons les jeunes qui ont du potentiels, bien cultivés et qui réfléchissent très bien, a-t-il confié.

En ce qui concerne les thématiques abordées, elles sont diverses et très variées, parce que nous touchons presque tous les domaines (l\’environnement, le climat, l\’avenir de la planète), des thèmes clés qui touchent la jeunesse (l\’épanouissement, l\’amour, la politique, le développement etc…). Ce sont des thèmes qui sont choisis par un comité scientifique et permet par la même occasion d\’apporter et de proposer des solutions idoines et conséquentes pour résoudre les problèmes qui minent soit le Bénin, soit l\’Afrique toute entière, a-t-il ajouté.

Des difficultés, nous en rencontrons dans tous les événements. Mais, nul été l\’appui du Fond national du développement des activités de jeunesses, sports et loisirs, ce championnat n\’aurait pas pu être organisé. Car, je suis pratiquement tout seul sur le projet. Sinon, ce genre d\’événement aurait pu être diffuser sur les chaînes de télévision, ou de radio tout au moins, pour intéresser plus les jeunes à croire en leur capacité et à mettre en exergue le talent qui sommeille en eux. Je profite par cette occasion pour lancer un appel aux partenaires, car cet événement est un canal pour les entreprises, les Ong et institutions de pouvoir se faire connaitre et faire connaitre les actions qu\’ils mènent. C\’est pour cette raison que nous avons créé une journée de plaidoirie. La journée de plaidoirie consiste à ce qu\’un partenaire puisse dire, nous évoluons dans le secteur de la biodiversité par exemple. Cette année, voici les sujets qui nous tient à coeur. Et à notre niveau, nous essayons de reformuler le sujet, afin que cela fasse un sujet de plaidoirie, a-t-il lancé.

Alain Kolawolé ALAFAÏ