Distinctions honorifiques: L\’He Sanni MAMA, honoré par l\’université West Africa Union et la cour royale haoussa de Lokossa

Présent lors de la cérémonie de remise de diplôme aux étudiants de l\’Institut Universitaire West Africa Union, l\’honorable Sanni MAMA, puisque c\’est de lui qu\’il s\’agit a reçu 02 distinctions honorifiques. Il s\’agit entre autres du titre de docteur honorifique de l\’université, puis intronisé ambassadeur de la cour royale du palais haoussa de Lokossa.

\ » D\’abord je vais rendre grâce à dieu qui m\’a permis de voir cet heureux jour. C\’est une grâce et j\’avoue que j\’ai été surpris d\’être distingué. Mais, tout ce que dieu fait est une grâce. Comme vous le constatez, je suis vraiment ému. Je suis en joie. La première est une distinction qui m\’élève au titre de docteur pour une prestigieuse université, on ne peut que rendre grâce au seigneur. Et la deuxième, j\’ai été intronisé comme ambassadeur de la cour royale du palais haoussa de Lokossa. C\’est aussi une grâce. Ce que je retiens comme leçon, c\’est que dans la vie, il faut toujours garder espoir\ » , tels sont les premiers mots de l\’honorable Sanni MAMA après les distinctions.

Par rapport à cette prestigieuse université, je dis que j\’ai une seule préoccupation, parce que le problème que nous avons au Bénin et partout en Afrique, c\’est le problème du chômage. Il y\’a assez de jeunes qui sont formés avec assez de diplômes, mais qui n\’ont pas d\’emploi. Et là, c\’est une bombe à retardement. J\’ai souligné le travail que fait cette université qui est la suite logique que fait notre président, son excellence Monsieur Patrice TALON, à savoir des réformes dans le système éducatif pour révolutionner l\’éducation chez nous, pour que la formation soit plus accentuée sur la formation technique et professionnelle afin que cela puisse naturellement répondre au marché de l\’emploi. Comprenez qu\’ici, parfois l\’expertise manque, il faut le reconnaître. Ce qui n\’est pas la faute aux jeunes, c\’est la formation qui a été faussée depuis des lustres. C\’est aux politiques de déterminer l\’éducation dans le pays. Et c\’est sur quoi le président Patrice TALON travaille. Je félicite l\’université pour la qualité de la formation qu\’il donne à leurs étudiants. Parce qu\’ils sont en avance sur nous. Et ça, il faut le reconnaître, car pour eux, c\’est la science et la technologie qui prime sur tout, a-t-il ajouté.

Alain Kolawolé ALAFAI