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Affaire coup d’Etat: Candide AZANNAÏ appelle à « un abandon immédiat de toute poursuite judiciaire et la mise en liberté sans des otages politiques »

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FAKE COUP D’ÉTAT DU 27 SEPTEMBRE 2024 : APPEL À L’ABANDON IMMEDIAT DE TOUTE POURSUITE JUDICIAIRE ET À LA MISE EN LIBERTÉ SANS DÉLAI DES OTAGES POLITIQUES OLIVIER BOKO, OSWALD HOMEKY ET CONSORTS …

Partie 1 : CONTEXTE ET GRAMMATIQUE DU DISCOURS DE LOUIS G. VLAVONOU

Vous avez souhaité ma lecture à propos de la déclaration le jeudi 24 octobre 2024 de Louis VLAVONOU au sujet de l’affaire de coup d’État du 27 septembre 2024.
J’ai noté trois centres d’intérêt entre autres dans l’Allocution de Monsieur Louis VLAVONOU à l’Ouverture solennelle de la 2e Session ordinaire de l’Année 2024 de ce qui tient lieu ce temps – ci, d’Assemblée Nationale au BÉNIN.
1 – L’hypothétique coup d’État du 27 septembre 2024 à l’aune de la grammatique du discours de VLAVONOU. Le morceau que j’ai choisi est : « C’eût été vrai que notre institution parlementaire n’existât plus et son président mis aux arrêts et vous autres députés mis au chômage.».
2 – Il est également nécessaire d’examiner le risque d’atteinte à la liberté d’expression par l’instauration de l’omerta dans l’espace public sous le prétexte de l’évocation « de la compétence exclusive du judiciaire » et du « respect de la séparation des pouvoirs… »…
3 – La portée politique de l’appel à la thérapie de l’amour par un cacique de la Gouvernance du pardon comme péché en politique avec l’examen des propos suivants de Louis VLAVONOU :
« Nous sommes là devant un abîme, celui où le cœur de l’homme en mal de relation d’amour ne peut que hurler sa souffrance dans une violence destructrice envers l’autre, envers lui-même. Vous allez certainement me demander ce que je propose face à ce constat amer. Ma proposition est tirée du livre le plus lu au monde. Face à la haine, c’est l’amour … »
Je pense que l’exploration attentive de ces passages tirés de l’allocution sus indiquée de Louis VLAVONOU permettra à chacun de se faire sa propre opinion et fournira des raisons de se convaincre que Olivier BOKO n’est qu’un otage politique. Lui et ses compagnons d’infortune de la folle nuit du 23 au 24 septembre 2024, sont bel et bien des otages politiques mis sous chantage en échange de leur renonciation à ne pas être candidat aux élections Présidentielles et législatives de 2026.
Examinons à nouveau frai, les faits pour en tirer toutes les conséquences éthiques et politiques.

CONTEXTE, RAPPELS PRÉALABLES:
Je rappelle que Monsieur Louis VLAVONOU du haut du perchoir de l’Institution parlementaire réagissait officiellement à la déclaration en date du 25 septembre 2024 du Procureur spécial de la CRIET, la fameuse Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme au sujet  » du déjouement le 23/24 septembre 2024 du prétendu putsch du 27 septembre 2024. »
Un coup d’État militaire clé en main pour la perpétration de laquelle le Colonel Dieudonné TEVOEDJRE aurait été en vain entrepris par Oswald HOMÉKY ; une entreprise aux dires du Procureur spécial qui serait pour le propre compte de Oswald HOMÉKY et pour le compte de Olivier BOKO.
Je rappelle également trois choses à propos de la crise du dauphinat qui faisait rage au sein du pouvoir déviant dit de la rupture.
La première : le Ministre HOMÉKY était en rébellion déclarée contre l’hostilité ostentatoire à la suscitation de candidature affichée par Patrice TALON qui l’avait officiellement tancé en le limogeant du Gouvernement.
La seconde : Oswald HOMÉKY avait déclaré Monsieur Olivier BOKO comme le meilleur au sein de la rupture parmi tous les prétendants à la succession de Patrice TALON en 2026.
La troisième : on note dans un tel contexte le déploiement toutes voiles tendues d’une kyrielle de mouvements politiques sous l’étendard « OB 2026 » et qui appelaient à cor et à cri à l’acquiescement de Olivier BOKO aux appels à sa candidature aux élections Présidentielles de 2026.
Monsieur Olivier BOKO, en réponse par contre, signe une indifférence publique qui visiblement embarrasse et déconcerte toute la stratégie officielle au sommet du pouvoir déviant dit de la rupture.
Telle est l’atmosphère dans laquelle est survenue la déclaration du Procureur spécial de la CRIET informant la presse le 25 septembre 2024 du  » déjouement le 24 septembre 2024 du prétendu putsch du 27 septembre 2024. »

L’HYPOTHÉTIQUE COUP D’ÉTAT EN QUESTION ?
J’envisage dans ce chapitre de soumettre à une grammatique sommaire l’écrit de Louis VLAVONOU.
En effet, le mode d’expression auquel recourt un locuteur concourt au dévoilement de certains de ses impensés et contribue à une meilleure lisibilité de ses prises de position.
La grammatique de l’expression du locuteur permet des indices qu’essaie de passer sous silence ce locuteur. C’est un phénomène qui s’observe quand ledit locuteur affronte intérieurement des difficultés pour donner un sens au courage et à la dignité de son discours à cause de sa conscience de la délicatesse politique de la circonstance, des pressions ou entraves dissimulées contre la pleine affirmation de son libre arbitre.
Le recours au mode conditionnel et à une forme qui s’assimile au mode subjonctif dévoile  » la position qui serait enfouie  » de Louis VLAVONOU relativement au supposé coup d’État dont j’avais traité la virtualité et l’inobjectivité dans d’autres de mes prises de position publiques.
En effet, l’expression « C’eût été vrai » traduit sémantiquement un irréalisé, une irréalité, une hypothèse réfutée et rejetée dans l’utopie, dans le champ fantomatique de l’incertain.
Cette forme utilisée à dessein par Monsieur VLAVONOU et surtout à l’écrit va au-delà du doute et exprime la négation.
Nous sommes dans l’expression écrite qui correspond au conditionnel passé deuxième forme du verbe « être » et qui a valeur de son plus-que-parfait du subjonctif.
Tout le monde sait que le mode subjonctif est celui du virtuel et le conditionnel généralement celui de l’hypothèse, de la supposition, de l’imaginaire.
Ne sommes- nous pas avec Louis GBÈHOUNOU VLAVONOU dans le registre de l’émotion, de l’incertitude et in fine du doute conclusif d’une négation ?
La logique discursive conclurait à la preuve par récurrence, par absurde du fait que l’absence de la conséquence emporte la preuve de l’inexistence de la cause. C’est ce que signifie l’expression « C’eût été vrai ».
Il se dégage de ce qui précède que Monsieur Louis VLAVONOU officiant en qualité de Président de l’Institution parlementaire a émis non seulement un doute mais a tranché que le coup d’État est faux parce que ce qui est vrai est que l’Assemblée Nationale vaque à ses obligations habituelles.
Cette expression de VLAVONOU traduit à quel point le récit du Procureur spécial est bien loin de mettre en lumière les causes d’une conséquence inexistence.
Le problème au sujet de l’hypothèse du coup d’État clé en main du 27 septembre 2024 est l’inintelligence approximative qui cherche à l’imposer, à le faire admettre par l’opinion publique pour forcer le dispositif judiciaire en place à valider une supercherie politique.
Pourtant, il y a sa virtualité, parce qu’il est non objectivé. Son illogisme, parce que deux civils ne peuvent jamais faire un putsch sans le concours au moins d’un militaire. L’inexistence d’un acte matériel dans le champ immédiat d’une atteinte à la sécurité et à la sûreté de l’État, à l’Autorité de l’État.
Je dis et je le redis, le Colonel TEVOEDJRE est le seul opératif et le seul militaire dans ce mystère quand on parle de coup d’État militaire du 27 septembre 2024. (Cf. La déclaration du Procureur spécial)
Tant et aussi longtemps que le Colonel TEVOEDJRE résiste à un compte bancaire de X millions ( non encore élucidé à cause du démenti public du Groupe NSIA ) et rembarre HOMÉKY avec 1 Milliard 500 Millions de CFA ( médiatisé par diapositive du Procureur spécial ) après la prestation de la Brigade Criminelle en sa présence au domicile de ce même HOMÉKY, il n’a jamais été ni comploteur ni conspirateur de ce dit coup d’État.
La posture réfractaire du Colonel TEVOEDJRE l’auto-exclut de facto de toute résolution en vue d’un putsch et rend de ce fait impossible toute idée d’un complot sérieux, effectif, intègre et fondé en secret avec lui.
Aucun complot à agir à l’effet de la commission d’un coup d’État n’a existé entre le Colonel TEVOEDJRE et le Ministre HOMÉKY.
Pourquoi ?
À cause de la vacuité de la déclaration du Procureur spécial à propos d’éléments constitutifs de complot aux termes de la définition qu’en donne l’Article 194 du Code pénal.
C’est justement ce qui lève le voile sur l’immaturité de cette sordide affaire de prétendu coup d’État ou de complot en vue d’un coup d’État.
L’inexistence d’une résolution concrétisée par un acte matériel quelconque saute à l’œil puisque le référant opératif y a opposé une résistance allant jusqu’à la dénonciation préventive à en croire la déclaration en date du 25 septembre 2024 du Procureur spécial de la CRIET.
Où est donc alors le coup d’État de septembre 2024 ?
Juste au mode conditionnel passé 2e forme soit au plus-que-parfait du subjonctif selon la grammatique des propos de Louis VLAVONOU.
Du bluff hypothétique et virtuel tout simplement juste pour des dividendes politiques et affairistes au mode indicatif que le pouvoir déviant dit de la rupture manœuvre au présent et au futur avec pour toute raison les échéances électorales et politiques de 2026.
Ainsi j’ai lu et compris Louis VLAVONOU au moyen de la grammatique de son langage, ce prétendu coup d’État est un fake putsch.
RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL POLITIQUE AU BÉNIN :
Grossomodo, cette histoire de coup d’État clé en main de septembre 2024 s’inscrit dans le même registre que le coup d’État frappé des Ordonnances de non-lieu de février 2013 pour lequel Patrice TALON était le présumé cerveau et le Colonel Bako MEGOUNGNAN alors Chef d’État-major de l’Armée de Terre, le livreur opératif.
C’est la même trame de 2013 qui se déroule et il faudra pour s’en convaincre, lire simplement Angelo D. HOUSSOU dans son livre Je ne suis pas un héros. AFFAIRES TALON ( Page 49 et 50 ).
Ce qui est frappant c’est comment en 2013, le Colonel MEGOUNGNAN a expliqué les pressions exercées par lui sur le Commandant Pamphile ZOMAHOUN pour l’allécher, lui extorquer des éléments de preuves tangibles à charge qui se laisse bien implicitement lire en 2024 entre le Colonel TEVOEDJRE et le Ministre HOMÉKY à la première lecture de la déclaration du Procureur spécial sus évoquée.
Le cas actuel du Colonel TEVOEDJRE me fait bien penser au récit du coup d’État de 2013 tel que relaté par le Juge Instructeur A. D. HOUSSOU ( op.cit. page 51 )
LE SORT DU COUP D’ÉTAT MILITAIRE CLÉ EN MAIN DU 27 SEPTEMBRE 2024 :
Toutes les strates de notre système judiciaire avaient confirmé les Ordonnances de non-lieu prises en 2013 par le Juge Angelo D. HOUSSOU (op.cit IVe Partie. Pages 105 à 141).
Le sort du coup d’État clé en main de septembre 2024 est tributaire de sa virtualité et de l’inexistence d’aucun complot susceptible de le fonder à moins de s’en remettre au mode conditionnel ou subjonctif de Louis VLAVONOU.
Sauf à être zébré par une main invisible sélective, c’est-à -dire intéressée qui finira ce faisant par honnir et les autorités judiciaires béninoises et discréditer toute l’Institution Justice du BÉNIN, le sort de cette abracadabrante affaire de coup d’État hypothétique et virtuel du 27 septembre 2024 ne sera pas un mystère.
En l’état de la déclaration du Procureur spécial de 25 septembre 2024, ce dossier doit s’arrêter à un non-lieu ou à un classement sans suite. (op.cit. pages 121 et 133 ).

NB : La suite à la Partie 02 à suivre dans la prochaine publication sur cet espace Facebook le jeudi 07 novembre 2024 à partir de 15 heures précises de COTONOU – RÉPUBLIQUE DU BÉNIN.

Candide A M AZANNAÏ,
Président du Parti Restaurer l’Espoir ( RE )
Coordinateur National de la Résistance Nationale,
Ancien Ministre Porte Parole du Gouvernement,
Ancien Ministre Délégué Chargé de La Défense Nationale.

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