Haut-commissariat à la prévention de la corruption : mon devoir citoyen d’interpellation
Moyen de prévenir la corruption au Bénin : la CRIET ne fait plus assez peur? Tout l’arsenal juridique sur la corruption n’inquiète plus, ne dissuade guère alors même que l’imprescriptibilité des crimes économiques est actée au Bénin?
Qui sont ceux qui escaladent le mur de l’éthique pour se réfugier au parlement, au gouvernement et dans les autres institutions ?
Que prévoit l’offre éducative des partis politiques en matière de prévention de la corruption, tout au moins des partis de la mouvance présidentielle?
En 2026, avec les élections générales ce sera un test en grandeur nature ou in vivo de ce haut commissariat à la prévention de la corruption électorale et à la tricherie électorale ?
- Quelle sera la marge de manœuvre du Haut-commissaire dans sa posture de politicien membre du bloc républicain et ardent défenseur assidu du régime et du président de la république ?
- Quel est le pouvoir d’influence du haut-commissariat à la prévention de la corruption dans les procédures de passation des marchés publics notamment des grands travaux au Bénin ?
Comme je le disais dans un pays africain où j’intervenais dans un haut-commissariat pendant quelques années, il n’y a de haut-commissariat que de hauts commis de l’Etat entendu de cadres de haut niveau qui ont de la hauteur morale et éthique, et rien qu’à évoquer leurs noms, on est fier qu’ils soient à leurs postes.
Un autre point qui me préoccupe est l’offre éducative en milieu scolaire et universitaire en prévention de lutte contre la corruption.
Simon-Narcisse TOMETY
