Présent à la journée mondiale du Coton qui s’est tenue les 07 et 08 octobre 2024 au Sofitel hôtel de Cotonou, monsieur Kassoum KONÉ de la compagnie ivoirienne de coton, apprécie les échanges et est ému des installations du pays hôte, en ce qui concerne la transformation du coton graine en file, tissu et vêtements.
« Nous sommes invité à la journée mondiale du Coton, et c’est avec plaisir que nous sommes là. Le conton intéresse le monde entier, et comme c’est notre métier, nous nous réjouissons que cet article fasse l’objet d’une attraction. Car, une bonne partie de nos populations vivent de ce coton. Alors, c’est une bonne chose d’instituer une journée mondiale du Coton. Et, nous sommes très heureux qu’elle soit organisée au Bénin », a mentionné
Kassoum KONÉ, de la compagnie ivoirienne de Coton.
En ce qui concerne les attentes, « que les structures internationales accordent beaucoup plus d’intérêt. Parce que le Coton est une culture sociale et économique qui nourrit pas mal de personnes en Afrique de l’ouest. Alors, nous voulons le soutient de toutes ces structures internationales dans notre quête de stabilisation de notre filière. D’ailleurs, nous sommes conscient qu’on ne peut pas tout attendre de l’extérieur, et nous savons ce qu’il y’a à faire », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, « le Bénin dans ce sens est un bel exemple avec des infrastructures de qualités et de pointes. Nous avons visité ces installations, et nous pouvons dire que c’est une fierté. Nous allons retenir de nos échanges, les meilleures choses, pour pourquoi pas, les reproduire chez nous, dans le sens d’améliorer la filière coton », a-t-il été émerveillé.
Néanmoins, « la filière coton en Côte d’Ivoire se porte bien. Il y’a 02 ans, nous avons été impacté par cet insecte qu’on appelle Jashiste, et nous reprenons tout doucement la marche, vers la production. En Côte d’Ivoire, nous sommes à l’image de la filière, dans les autres pays. Cependant le Coton, occupe une meilleure place, même si elle n’est pas la première des productions avec le cacao, le café, l’hévéas, l’anacarde et bien d’autres. Mais, la filière coton reste demeure une culture très prometteuse qui emploie plus de 500 milles cotonculteurs qui directement ou indirectement nourrissent 02 voire 03 fois plus, le même nombre. Nous très fière de ce que nous faisons et nous pensons que, si nous participons à ce genre d’evènement, c’est sûr que nous aurons les idées qu’il faut pour pousser et booster notre production », a-t-il conclu.
Alain Kolawolé ALAFAÏ