Au sit-in: La FéSEN réclame le report des élections professionnelles, l\’annulation des demandes d\’explication pour motif de grève et la satisfaction des revendications

C\’est au cours d\’un sit-in, tenu dans l\’après-midi de ce mercredi 20 mars 2024 au ministère de enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle que les enseignants ont levé le ton. Ils dénoncent et revendiquent des améliorations conséquentes dans le secteur de l\’éducation nationale. Leurs revendications étaient de 03 ordres.

Après avoir déclenché une grève de 24h, le jeudi 07 mars 2024, des menaces de repression planent sur la tête des leaders qui ont mené à terme cette grève. Selon eux, \ »ces menaces ont commencé par des demandes d\’explication, adressées aux enseignants qui ont observé le mouvement de grève pourtant prévu par la loi\ », se sont-ils indignés. C\’est pourquoi, ils demandent \ »l\’annulation pure et simple des demandes d\’explication adressées aux enseignants et aux personnels administratifs de l\’éducation pour fait de grève\ », ont affirmé.

Cependant, \ »la FéSEN n\’est pas contre l\’organisation des élections professionnelles, pour désigner les représentants des enseignants et du personnel administratif dans les différentes CAP et autres structures paritaires. Mais, ce qui importe, c\’est de régler en urgence les problèmes qui se posent à nous. C\’est pourquoi la FéSEN/CSTB exige le rapport sine die des élections pour la satisfaction des revendications qui figurent sur la plateforme revendicative de la FéSEN/CSTB en date du 02 février 2024\ », ont-ils longuement expliqué.

Néanmoins, malgré les améliorations des conditions des Aspirants aux métiers de l\’enseignement (AME), \ »leur revendication principale reste et demeure leur reversement sans condition en ACPDE. La FéSEN exige le paiement des rappels des mois non perçus par les AME depuis le début et le paiement des rappels en période de radiation des 175 AME\ », ont-ils revendiqué.

Le FéSEN/CSTB prévient et \ »décline toute responsabilité quant aux déconvenues qui découleraient de la volonté du pouvoir de poursuivre l\’organisation des élections sans la satisfaction des revendications\ », ont-ils terminé leur sit-in, en ces termes.

Alain Kolawolé ALAFAÏ