Au cours de l\’émission \ »Grand angle\ », sur Crystal News, ce dimanche, l\’honorable Guy Dossou MITOKPÈ a abordé les questions de relecture du code électoral pouvant déboucher sur une probable révision de la constitution. Pour lui, \ »cette constitution, même ceux qui ne savent pas lire et écrire, disent << ne touche pas à ma constitution >>. Cela démontre à quel point, ces populations sont attachées à l\’amour du pays et à la paix\ », a-t-il ouvert le débat sur le sujet.
\ »Si cette constitution avait été consensuel dans sa rédaction et son vote. Si le code électoral avait été consensuel, issue d\’une concertation générale et nationale, on n\’assisterait pas à ce que nous voyons aujourd\’hui\ », a-t-il étayé son argumentaire. Il continue en disant: \ »on parle d\’erreur technique dans une constitution, un texte fondamental d\’un pays. Mais, c\’est parce qu\’en amont, c\’était des textes qui ont été confectionnée dans un climat d\’exclusion. C\’est pour éviter tout ça, que nous demandons un dialogue national inclusif et sincère. Ce dialogue sera la solution à tous autres choses et problèmes que nous avons déjà connu\ », a-t-il ajouté.
Si c\’est pour venir réviser la constitution en procédure d\’urgence, le parti Les Démocrates n\’est pas preneur, a longuement martelé son secrétaire national à la communication. \ »Après avoir discuté avec chacun d\’entre eux, pris individuellement, ils ont dit, ils ont redit, ils ont affirmé et ils ont confirmé, qu\’aucune révision constitutionnelle avant 2026 ne passerait par eux. Donc, ils sont gonflés à bloc nos 28 députés, pas parce qu\’ils sont contre un individu, mais ils sont gonflés à bloc contre la révision constitutionnelle. Car, les conditions qui ont provoqué les erreurs techniques du passé subsistent encore\ », a-t-il fait savoir. Cependant, \ »la meilleure manière de faire une révision constitutionnelle ou la relecture du code électoral, afin que les marges d\’erreurs puissent vraiment s\’amincir, c\’est au cours d\’un dialogue national. Et nous appelons de tout nos vœux, à un dialogue national\ », a-t-il indiqué comme la voie consensuel d\’une révision constitutionnelle.
Alain Kolawolé ALAFAÏ