Comment les Africains se font berner par les titres ronflants : essai sur les faux mythes attachés aux inepties de nos faux processus de développement
L\’honorabilité et l\’excellence sont des titres de noblesse et d\’appellation contrôlée uniquement et strictement réservés à celles et ceux dont le coefficient éthique dans la relation à leurs peuples est digne de respect et fonde leur admission dans le cercle prestigieux des élites-modèles.
Soyons très clair pour dire qu\’aucun diplôme aussi haut soit-il comme l\’Himalaya avec ses 8 849 mètres d\’altitude, aucune admission par actes gratifiants dans les ordres nationaux ou internationaux et aucun palmarès professionnel ne sauraient vous créditer d\’une quelconque honorabilité ou excellence sans questionner ce que vous valez intrinsèquement et humainement sur le plan de l\’éthique et au besoin, à l\’issue d\’une enquête de moralité non complaisante sur votre degré d\’attachement à la vérité, à l\’intégrité, à la justice, à la dignité humaine et au sacrifice proportionnel.
Lorsqu\’un titre est éminemment désincarné, son pouvoir d\’influence sur un gradient de 10 est alors proche de 0. Ce que nous appelons les titres d\’appellation désincarnée et à éthique asséchée.
Pour ne plus vous laisser impressionnés 8par les faux titres, une tendance lourde de sottises chez les africains, nous vous donnons les repères pour les démystifier parce que les Africains adorent les titres mais ne font rien ni pour les mériter ni pour les incarner dans leurs actes professionnels et sociaux. Beaucoup sont des illusionnistes à temps plein.
Plus vous allez commencer par les démystifier, plus ces mystificateurs masqués comprendront leurs vraies places dans la société africaine d\’aujourd\’hui.
On s\’en fout des titres, on veut des maîtres éducateurs qui ont de vrais talents pour être de véritables acteurs de salut collectif pour le développement de l\’Afrique.
Si vous voulez qu\’on vous accorde de la valeur, prouvez ce que vous valez sinon le peuples africains vous passeront à la déchetterie.
Diffusez très largement cette réflexion pour que nos gens à goût démesuré pour le pouvoir d\’État et l\’argent public facile à voler se ressaisissent afin que l\’éloge pour l\’intérêt général et le bien commun deviennent le nouveau pacte social pour le bien-être collectif au service des plus indigents.
C\’est ce devoir de solidarité nationale qui reste notre motivation de citoyen panafricaniste engagé pour l\’approche territoriale de développement avec une stratégie d\’appropriation des dynamiques de progrès qui stabilise chaque communauté de base dans son bassin de vie.
Simon-Narcisse TOMETY
Institutionnaliste de réformes publiques