La pelouse de la dernière honte ou la pelouse de dernière génération ?
Que chacun fasse son travail…
La pluie a fait la sienne…au Stade d\’Ebimpé permettant ainsi les deux équipes Ivoirienne et malienne de se séparer dos à dos à la première mi-temps. Le Mali n\’aurait pas sa énième occasion de vaincre le signe ivoirien. Les Éléphants, pas du tout flamboyants, ont tenu leur rang.
Mais, il y a bien eu des perdants de ce match nul qui n\’a pu aller à son terme.
Celui à qui les travaux ont été confiés.
Celui qui a confié les travaux à celui qui a fait les travaux.
Mais par-dessus tout, le plus gros perdant, c\’est bien notre beau pays, la Côte d\’Ivoire.
Notre image peu reluisante à l\’international à cause de nos prises de positions inexplicables sur les questions internationales ne va pas s\’améliorer.
On attend partout qu\’on va organiser la meilleure CAN de l\’histoire.
Ambitieux !
Un simple match amical ne peut continuer parce que la pelouse, acquise à grand frais sur le dos du contribuable qui n\’arrive plus à manger son riz convenablement, se trouve inondée à la première pluie.
Pourtant, il nous a été annoncé avec faste que cette pelouse était de la \ »dernière génération\ ».
L\’esbroufe ?
On n\’en est vraiment pas loin.
La réalité est là implacable.
Cette pelouse ne résistera à aucune pluie… sérieuse.
Comme on le dit à Abidjan, on construit et la pluie teste.
Il faut prendre toutes les dispositions pour que ce type de désagrément n\’arrive plus sur ce stade et sur aucun autre. Même en temps de pluie.
En attendant, armons-nous de courage pour faire face aux railleries et autres moqueries de nos \ »meilleurs ennemis\ » qui ne pouvaient pas rêver meilleures occasions.
Eux ne sont certainement pas tombés de la dernière pluie.
Ils ne vont pas nous rater, sauf si leurs bras sont coupés.
Musique !
Sinan KAMAGATÉ