Pour une fois je donne raison au Président Patrice TALON.
Il m\’a fallu suivre les Sieurs Jacques MIGAN, Antoine Simon HOUNDAGNON et Carlos pour comprendre les mobiles de la nomination d\’un Rwandais à la tête de L\’ANIP. Au fond le commandant en chef de la rupture a senti qu\’autour de lui, il y a plus d\’opportunistes que de gens à même de lui dire la stricte vérité et de lui faire gagner la confiance du peuple béninois.
En effet, ces messieurs réclament chacun à sa manière le retour de Patrice TALON à la magistrature suprême, pire disent-ils, le peuple a soif et veut le retour du chantre de la rupture en 2026. Maître Jacques MIGAN disait sur ESAE TV que, \ »le peuple voudrait que TALON continue\ » et qu\’il tenait cela des sondages faits dans certaines régions du pays.
Questions :
Ce sondage a été fait par qui ? Pour quel but ?
Le \ »Quand\ » et le \ »Comment\ » ne m\’intéresse guère.
La réponse à ces deux questions nous permettra d\’identifier les coauteurs de ses bobards au nom du peuple et de faire échec à ce projet qui prépare une rude entorse contre notre constitution.
L\’avocat devra savoir que cette faute morale d\’une personnalité de son rang couvre la honte au corps auquel il appartient, sans oublier les possibles troubles de la cohésion nationale que cela causerait à la fin de ce régime.
Pour la cour constitutionnelle, il lui revient de faire appliquer la loi dans toute ses dimensions, notamment l\’incitation à la violation de l\’article 42 de notre constitution qui fixe exactement deux mandats maximum au président de la république.
<< En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels >> nous pouvons lire à l\’article 42 de nôtre loi fondamentale et donc nul, encore moins Jacques MIGAN ou ses alliés ne sauraient être causeurs de troubles à notre constitution.
Il revient aux garants de la constitutionnalité des lois, les sept sages de la cour constitutionnelle d\’appliquer les sanctions légales à qui de droit.
Ce n\’est que comme ça que notre \ »bâtonnier\ » de Jacques MIGAN et alliés sauront la nécessité pour tout citoyen, notamment les juristes, de s\’approprier la constitution de leur pays car me semble-t-il, il est jusque ici ignorant du contenu de notre loi mère, la constitution béninoise.
Gnanki SAKA SERO